En attendant la plus prisée des cérémonies de récompenses cinématographiques, qui aura lieu le dimanche 22 février, tous les nommés étaient invités à déjeuner par l’Académie. Dans l’enceinte de l’incontournable Beverly Hilton Hotel, acteurs et réalisateurs en course, pour une statuette dorée ont fait crépiter les flashes des photographes. Un duo semblait particulièrement à l’aise dans l’antichambre des Oscars : Clint Eastwood et Bradley Cooper. Le cinéaste de 84 ans a dirigé l’acteur de 40 ans dans son dernier film, Américan Sniper, qui fait un carton au box-office américain, mais qui ne sortira en France que le 18 février prochain. Nommé aux Oscars dans les catégories, Meilleur Film, Meilleur acteur (Bradley Cooper), Meilleur montage, Meilleur son (montage), Meilleur son (mixage) et Meilleur scénario adapté, le film de guerre devrait repartir avec quelques statuettes. C’est en tout cas, ce que semblent penser Clint et Bradley, qui étaient totalement détendus au déjeuner des Oscars. Blagueurs et complices, le réalisateur et l’interprète du tireur d’élite le plus meurtrier de l’histoire des États-Unis ont amusé la galerie. Celui qui ne rigole pas trop, c’est le cinéaste engagé Michael Moore, qui a raconté récemment comme Clint Eastwood l’avait menacé de mort.
L’histoire d’Américan Sniper :Tireur d’élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d’innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de « La Légende ». Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu’il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l’angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s’imposant ainsi comme l’incarnation vivante de la devise des SEAL : « Pas de quartier ! » Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu’il ne parvient pas à retrouver une vie normale. Adaptation de l’autobiographie de Chris Kyle.