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ANEM à Aïn Témouchent : changement de cap pour l’emploi

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Un sacré assainissement a été mis en branle dans les rangs du dispositif d’aide et d’insertion professionnelles (DAIP). Ainsi L’ANEM, d’Aïn Témouchent vient d’opérer un changement de cap de sa politique en matière d’emploi. C’est ce que l’on a décrypté des propos qu’a faits à la presse, M. Mellat, le directeur de wilaya, depuis peu. Fini le tout-venant des années antérieures et en avant avec le nouveau dispositif mis en branle par le ministère du travail à compter telle second semestre 2014. La nouvelle option s’intéresse tout d’abord à la formation des produits de l’ANEM dans les secteurs économiques du BTPH et les petits métiers. Le produit formé dans un centre de formation du choix du postulant, est suivi durant son cursus de stage pour une adaptation plus soutenue et intéressante sur le plan de la formation et de débouchés qu’offre le marché local de l’emploi. Ceci est conditionné par la signature de protocoles d’accord ente, d’une part l’ANEM et le centre de formation, et l’entreprise économique d’accueil d’autre part. Ainsi, la mise en relation des produits formés avec le terrain est subordonnée à la signature d’un contrat d’une année que l’entreprise d’accueil paraphe en premier. Il est dit dans ce contrat que l’ANEM verse un montant de 6 000 da/mois avec une prise en charge totale de la sécurité sociale. L’entreprise, quant à elle, donne au stagiaire un complément appréciable en fonction de la tâche qu’il accomplit et qu’en aucun cas cela ne doit descendre au dessous du SMIG. S’agissant des petits métiers, les mêmes dispositions de choix, d’accompagnement et de placement sont appliquées, sauf que la rétribution mensuelle accordée par l’ANEM est de 4 000 da/mois. L’on était intéressé par un premier bilan pour savoir quel a été l’impact socioprofessionnel du recentrage de cette nouvelle politique et faire une lecture d’analyse comparative avec l’ancien dispositif. Les données statistiques n’ont pas été fournies lors de la déclaration faite par Mellat, le directeur de wilaya de l’ANEM. Un oubli ? Cependant, il est utile d’aborder la question des plans de charge des entreprises du BTPH et des petits métiers dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Celles et ceux qui en disposent sont peu nombreux et ne peuvent recruter que ce qui est exigé réellement. On voit maintenant que le problème de non-disponibilité de plans de charge conséquents pour les entreprises citées plus haut se pose avec acquitté. Il est récurrent malheureusement mais en aucun cas les dispositifs de l’Etat ne voulaient le débattre. Pourquoi ? Telle est la problématique qu’il faut débattre et pour laquelle une réflexion nationale doit être menée en premier.
Boualem Belhadri

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