Un total de 296 recours, relatifs à la situation familiale des souscripteurs du programme logements location-vente (Aadl 1), a été traité, donnant suite favorable à 173 dossiers, alors que les 123 autres ont été rejetés. Selon un communiqué du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, publié mardi dernier, les recours ayant eu un avis favorable concernent quatre catégories de souscripteurs. Premièrement, les souscripteurs mariés après l’opération d’actualisation de leurs dossiers avec 10 dossiers. Deuxièmement, les souscripteurs divorcés avant l’actualisation des dossiers enregistrant 128 dossiers. Troisièmement, les souscripteurs célibataires avec 32 recours, et en quatrième lieu, les veuves de souscripteurs décédés avant l’opération d’actualisation avec, seulement 3 cas. Concernant les 123 recours rejetés, deux catégories ont été ciblées. Il s’agit, bien, des 98 souscripteurs mariés avant l’opération d’actualisation et n’ayant pas déclaré leur nouveau statut lors de l’actualisation des dossiers, tandis que la deuxième catégorie représente 25 cas de souscripteurs ayant fourni une «fausse déclaration» en attestant être divorcés après l’actualisation de leurs dossiers alors qu’ils étaient toujours mariés. Dans ce contexte, la même source a indiqué que l’opération d’étude des recours est, toujours, en cours d’exécution faisant savoir que les résultats seront, bientôt, connus. En fait, les souscripteurs possédant des logements de type F2, ceux ayant des revenus au-delà de seuil minimal, ceux âgés de plus de 70 ans, ceux concernés par la loi de mise en conformité des constructions et les célibataires seront ciblés dans cette opération d’étude de recours. Pour conclure, le communiqué du ministère de l’Habitat a souligné que la commission des recours, présidée par le secrétaire général du ministère, est chargée d’examiner les dossiers au cas par cas.
Le bout du tunnel pour les souscripteurs n’est pas Pour demain
Pour rappel, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a souvent promis de mettre un terme à la souffrance des souscripteurs du programme logements location-vente (Aadl 1), et ce, avant la fin du premier trimestre de l’année en cours. Cependant, la cadence des travaux au niveau des chantiers Aadl1 laisse à désirer, suscitant énormément la colère et l’inquiétude des souscripteurs intéressés et qui attendent l’achèvement des travaux lancés depuis pas moins de 16 ans, à l’exemple du programme lancé à Béjaia. Du coup, le premier responsable du secteur a justifié cet état de fait par le manque en matière de foncier, au niveau de certaines wilayas ajoutant que, souvent, les études ont été à chaque fois refaites. Pour ne pas dire un retard supplémentaire aux dépens des milliers de souscripteurs à cette formule de logement très convoitée par les Algériens. En conséquence, la souffrance des demandeurs de ce programme risque de perdurer davantage à tel point qu’ils craignent de ne pas figurer parmi les heureux qui auront leur logement.
Salim Lariche
