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RASSEMBLEMENT EN HOMMAGE AUX CHOUHADA INTERDIT À PARIS : Quand la France xénophobe sort de sa tanière

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La France de Macron, celle que la gauche française qualifie d’alliée de l’extrême droite et des milieux xénophobes, a interdit un rassemblement à Paris auquel ont appelé un collectif d’Algériens présidé par la journaliste Hanaa Ghazar pour commémorer la journée du Chahid.
De prime abord, cette décision du préfet de police de Paris pourrait être considérée comme un acte souverain pris par un commis de l’État français. Mais quand on l’analyse plus profondément, on découvre qu’elle est l’expression du deux poids, deux mesures et sent la xénophobie à mille lieues.  Il y a quelques jours, la France officielle avait rendu un hommage officiel aux victimes israéliennes du 7 octobre. Présidé par le chef d’État, Emmanuel Macron, cet hommage avait été autorisé et on n’y voyait aucun risque de trouble à l’ordre public. La France officielle s’était mobilisée pour faire plaisir au CRIF et aux partisans de l’extrême-droite qui ont affiché clairement leur soutien aux criminels de l’entité sioniste. Le hic dans cette histoire d’interdiction est qu’elle a permis aux nostalgiques de « l’Algérie française » et les partisans de l’OAS, de se réveiller pour verser leur fiel sur l’Algérie et sur ses martyrs. Il y a quelques jours, la petite fille du tortionnaire Jean Marie Le Pen, et nièce de Marine Le Pen, Mario Maréchal Le Pen, s’est réveillée de son hibernation pour verser la haine contre l’Algérie qui l’a bercée depuis sa tendre enfance. À croire que l’Algérie indépendante est un os à travers la gorge de cette famille et tous ses affidés. Dans un tweet sur la plateforme « X », elle s’en est pris à Hanaa Ghazar en écrivant : « cette journaliste de « RMC » (radio française) exprime sa volonté de célébrer demain à Paris les « martyrs » du Front de libération nationale qui ont tué et massacré des Français qu’ils soient soldats ou des civils. Pourquoi fait-elle cela en France alors que son pays est indépendant depuis 1962 ? » Rien que ça. Partant de son raisonnement, les soldats israéliens morts dans la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, méritaient-ils l’hommage rendu par l’État français ? Il faut savoir que l’extrême droite française trouve en le sujet de l’Algérie l’occasion pour pêcher des voix dans la gadoue des nostalgiques de l’OAS et de l’Algérie française. L’approche des élections présidentielles a fait sortir de leur tanière tous ces aigris qui se retrouvent dans le front national, le rassemblement national, le parti Reconquête d’Eric Zemmour et tous les groupuscules racistes qui se réclament de l’extrême droite et qui avaient applaudi, il y a quelques jours le vote par le parlement français de la loi très controversée sur l’immigration. En refusant la tenue à Paris d’un rassemblement pour commémorer la journée du chahid, l’État français donne la preuve qu’il ne veut pas assumer son statut d’ancienne puissance coloniale. Permettre à des Algériens dese rassembler non loin des berges de la Seine où ont été jetés des dizaines de manifestants algériens qui appelaient à l’indépendance de leur pays, est inadmissible pour l’extrême-droite et ceux qui sont en train de lui baliser le chemin vers l’Élysée et qui se recrutent même dans les rangs du gouvernement français. Finalement, l’Algérie indépendante est un véritable complexe pour la famille Le Pen et ses alliés.  Leur haine, inscrite dans leurs gènes, ne pourra jamais effacer la réalité, celle de l’Algérie indépendante et souveraine qui a fait plier l’ordre colonial et arraché sa liberté. L’extrême droite française, raciste et xénophobe,  a peut-être de beaux jours devant elle, mais ses gesticulations ne pourront jamais affecter l’Algérie pour laquelle se sont sacrifiés des Chouhada auxquels on rend hommage, partout dans le monde libre, chaque jour que Dieu fait.
Slimane B.

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