Accueil À LA UNE 203e JOUR DE L’AGRESSION SIONISTE : Ghaza coupée du reste du monde

203e JOUR DE L’AGRESSION SIONISTE : Ghaza coupée du reste du monde

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Les forces d’occupation sionistes ont poursuivi hier à l’aube, leurs violents bombardements dans toute la bande de Ghaza, alors que l’agression entrait dans sa 203ème journée consécutive.
Des médias ont rapporté une panne d’Internet dans le sud de Ghaza depuis jeudi, qui a laissé les 1,5 million de personnes déplacées là-bas, vivant dans des tentes, sans accès au monde extérieur et de plus en plus isolées au milieu des menaces sionistes de bombarder la ville de Rafah. Selon des médias locaux et étrangers, les avions militaires sionistes ont lancé hier matin de violents raids dans le nord des camps de réfugiés de Nuseirat et de Maghazi et dans la ville d’Al-Zawaida, dans le centre de la bande de Ghaza. Les avions de combat ont également lancé de violents raids sur la mosquée Al-Safa dans le quartier d’Al-Tuffah, ainsi que sur les quartiers d’Al-Zaytoun et d’Al-Sheja’eyya à l’est de la ville. En outre, les équipes d’ambulances et de secours continuent de récupérer les corps des martyrs dans les fosses communes découvertes au complexe médical Nasser à Khan Younès.

392 corps découverts à Khan Younès
Plusieurs dizaines de corps ont été découverts dans une fosse commune par les équipes de secours, après le retrait des forces d’occupation sionistes de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Ghaza, portant le nombre total de dépouilles exhumées à 392, depuis quelques jours. Un précédent bilan faisait état de 318 corps. D’après les vidéos et les photos publiées, les corps des personnes tombées en martyrs présentent des signes de torture avec des menottes en plastique pour certains. Le plus grand nombre de martyrs parmi les victimes des charniers et des attaques contre les hôpitaux sont des femmes et des enfants, a fait savoir l’agence Wafa qui cite des sources médiatiques, soulignant que les forces d’occupation ont délibérément mutilé des dizaines de corps au bulldozer et les ont enterrés avant de se retirer.

Soupçons de vol d’organes sur les corps trouvés
L’état de certains corps de martyrs palestiniens découverts dans les fosses communes du complexe médical Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, soulève des soupçons de vol d’organes par les forces sionistes, rapportent des médias citant les sources. « Certains corps ont été retrouvés les mains attachées, l’abdomen ouvert et cousus d’une manière incompatible avec les méthodes habituelles de suture des plaies à Ghaza, ce qui fait soupçonner la disparition de certains organes », a déclaré jeudi Mohammed Al-Mughayer, un responsable de la Défense civile de Ghaza. «Les corps d’un homme et d’une jeune fille mutilée, sans membres, ont également été retrouvés, portant des blouses d’hôpital, ce qui laisse penser qu’ils ont été enterrés vivants », a-t-il ajouté. Al-Mughayer a également noté que «les mains de certains corps ont été retrouvées liées avec des attaches en plastique et que les cadavres portaient des robes blanches utilisées par l’armée sioniste comme vêtements pour les détenus de l’hôpital Nasser, avec des marques de blessures par balle à la tête, ce qui éveille des soupçons sur leur exécution et liquidation sur le terrain ». « Nous avons également trouvé de nombreux corps enveloppés dans des linceuls noirs et bleus en plastique et en nylon, qui sont d’une couleur différente de celle des linceuls utilisés à Ghaza, ce qui fait soupçonner que l’objectif de l’occupation était d’augmenter la température des corps pour accélérer leur décomposition et dissimuler des preuves », a-t-il déclaré. Il a estimé que toutes les preuves antérieures « indiquent que l’occupation a commis des crimes contre l’humanité et procédé à des exécutions sur le terrain dans les locaux de l’hôpital Nasser ». Le responsable des secours de Ghaza, a exigé « l’ouverture rapide d’une enquête internationale » sur cette sordide affaire.

ONU : « Il faudra 14 ans pour déblayer les décombres »
Le Service de lutte anti-mines des Nations unies (UNMAS) a déclaré hier qu’il faudrait environ 14 ans pour enlever la grande quantité de décombres, y compris des munitions non explosées, laissées par la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza pour le 203ème jour consécutif. Pehr Lodhammar, officier supérieur de l’UNMAS, a indiqué, lors d’un point de presse à Genève, que la guerre avait laissé «environ 37 millions de tonnes de débris dans ce territoire largement urbanisé et densément peuplé ». Il a déclaré que «même s’il était impossible de déterminer le nombre exact de munitions non explosées trouvées à Ghaza, il faudrait probablement 14 ans dans certaines conditions pour nettoyer les débris, y compris les décombres des bâtiments détruits». «Nous savons qu’il y a généralement un taux de défaillance d’au moins 10% des munitions terrestres qui sont tirées et ne fonctionnent pas. «Nous parlons de 14 ans de travail avec 100 camions », a-t-il ajouté. Le même service onusien avait déclaré, début avril, que la quantité énorme de bombes larguées sur Ghaza depuis le 7 octobre signifie qu’«il faudra des millions de dollars et de nombreuses années pour décontaminer l’enclave des munitions non explosées ».
Ania Nch.

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