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Rencontre nationale sur les start-ups à Annaba : Les participants préconisent la diversification des domaines d’activité

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Les participants à une rencontre nationale sur « l’incubation et l’accélération des start-ups », organisée samedi à Annaba, ont souligné l’importance de diversifier les domaines d’activité de ces entreprises innovantes et d’encourager les jeunes startupers à faire preuve « d’audace et de créativité » dans le lancement de leurs activités.
Au cours de cette rencontre, à laquelle ont participé des experts dans les domaines de l’encadrement, de l’accompagnement et du financement des start-ups, ainsi que des responsables centraux du ministère de l’Economie de la Connaissance, Des Start-Up et des Micro-Entreprises, des représentants de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse( COSOB), des startupers, des porteurs d’idées et de projets innovants et des étudiants universitaires, ont souligné « le rôle des incubateurs d’entreprises et des accélérateurs de start-ups dans la culture du management en tant que garantie de l’efficacité économique du projet ». Karim Brouri, représentant du ministère de l’Economie de la Connaissance, Des Start-Up et des Micro-Entreprises, a précisé, dans ce contexte, que les incubateurs d’entreprises ont un « rôle clé » dans l’explication des règles du management aux porteurs de projets, qui doivent également maîtriser les aspects liés à la rentabilité et à l’efficacité économique. Il a ajouté que des « efforts importants » ont été consentis par les pouvoirs publics pour développer des mécanismes juridiques et créer un écosystème entrepreneurial propice au développement des startups, soulignant, à ce titre, l’importance des pépinières d’entreprises pour guider les lanceurs de start-ups et les porteurs de projets innovants et leur permettre de maîtriser et d’exploiter ces mécanismes afin d’assurer l’efficacité de leur projet et de garantir la pérennité et la valorisation de leur activité. Le même conférencier a par ailleurs a insisté sur l’importance du « travail participatif » et de « l’échange de connaissances et d’expériences dans ce domaine, en vue de développer des entreprises émergentes et mettre en valeur leur activité », soulignant, également, la « nécessaire contribution des différents acteurs à la création d’un écosystème entrepreneurial à même de constituer un encouragement de l’innovation et du développement de ce type d’entreprises ». M. Brouri a indiqué, dans le même contexte, que l’Algérie, qui compte plus de 100 incubateurs d’entreprises innovantes, enregistre à l’heure actuelle plus de 2.500 projets innovants, et a doté 900 jeunes entrepreneurs du « label start-up ». Les participants à cette rencontre ont suivi plusieurs communications sur la « levée des contraintes ayant pénalisé des start-ups », les « mécanismes mis en place pour leur financement » en plus de la présentation d’expériences réussies de start-ups. Cette rencontre d’une journée, organisée à l’hôtel Seybouse International, par l’accélérateur de start-ups relevant de l’AIC (Annaba Innovation Center) a également été marquée par l’organisation deux ateliers, à savoir « Financement des start-ups » et « Innovation ».

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