Accueil ACTUALITÉ LES ÉPREUVES DU BEM ENTAMÉES HIER : Absence massive de candidats

LES ÉPREUVES DU BEM ENTAMÉES HIER : Absence massive de candidats

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Le coup d’envoi des examens de fin de cycles reportés en raison de la conjoncture sanitaire marquée par la propagation du COVID-19, a été donné hier. Les candidats au Brevet de l’enseignement moyen (BEM) ont entamé, hier, les épreuves à travers 2.556 centres d’examen à l’échelle nationale. Le caractère facultatif de cette session 2020 a fait toutefois qu’un taux important de candidats absents soit constaté.

Les candidats qui se sont présentés aux différents centres d’examens ont concouru, faut-il le souligner, durant la matinée deux épreuves. Il s’agit de la langue arabe de 8h30 à 10h30 ainsi que les sciences physiques et technologiques de 11h à 12h30. Durant l’après-midi, les candidats au BEM ont passé les épreuves de sciences islamiques de 14h30 à 15h30 suivies des sciences civiques de 16h à 17h. Mais, ce qu’il faudra surtout retenir est qu’un taux record d’absentéisme a été constaté. Dans certaines wilayas, l’on parle carrément de classes totalement vides, alors que dans d’autres, les enseignants chargés de la surveillance se sont retrouvés face à 4 ou 5 élèves seulement par classe. Pour Messaoud Boudiba, Porte parole du CNAESTE, « cela est la conséquence de la crise du COVID-19 qui a touché particulièrement cette tranche d’âge ». Boudiba a rappelé, dans ce contexte, la proposition de son syndicat portant sur l’obligation de confirmation préalable des candidats qui passent les épreuves. Ça aurait permis, a-t-il déclaré, d’éviter des pertes financières considérables. L’on rappellera que le BEM session 2020 est facultatif dans le sens ou pour les élèves scolarisés il n’est plus un diplôme nécessaire pour le passage en classe supérieure. Ce passage se faisant en calculant la moyenne des deux premiers trimestres, laquelle doit être égale ou supérieure à 9 sur 20. Toutefois, les élèves n’ayant pas atteint la moyenne de 9 sur 20 ont la possibilité de passer les épreuves dont la note sera prise en compte pour leur passage. Pour les candidats non scolarisés, le diplôme du BEM leur est nécessaire comme unique voie d’accès à toute formation professionnelle supérieure. Il est à relever, par ailleurs, que comme cette session intervient dans un contexte sanitaire difficile, il a été mis en place un protocole permettant aux candidats, surveillants, encadreurs et administration de travailler dans de bonnes conditions. Il s’agit du port du masque, la distanciation physique et la prise de température à l’entrée de chaque établissement des encadreurs et des élèves mais aussi du personnel, outre l’organisation de la circulation au sein des établissements éducatifs.  Il a été procédé également à la pose d’affiches appelant au port du masque, le respect de la distanciation physique au niveau des centres d’examen. De son côté, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé plus de 15 000 policiers, tous grades confondus, pour veiller à la sécurisation des épreuves du BEM et accompagner les mesures préventives prises contre le Covid-19. Dotées de tous les équipements et moyens techniques nécessaires, les différentes unités de police déployées à cet effet veilleront durant ces trois jours d’examen à la sécurisation du périmètre extérieur des centres d’examen, en assurant l’acheminement des sujets et des feuilles d’examen au centre de collecte.
Ania Nait Chalal

RENTRÉE SCOLAIRE 2020/2021
La date non encore fixée
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a fait savoir, hier, que la date officielle de la prochaine rentrée scolaire n’est toujours pas fixée. À l’occasion du coup d’envoi des examens du BEM donné depuis Blida, Djerad a déclaré que «nous n’allons pas nous aventurer avec la vie de nos enfants», allusion faite à la situation sanitaire marquée par la propagation du Covid-19, qui malgré la baisse des contaminations ces dernières semaines reste tout de même instable. Le Premier ministre a cependant assuré que tous les moyens seront mis en place pour que la rentrée se déroule de façon organisée. À propos de la situation sanitaire, Djerad a estimé que «nous sommes sur la bonne voie », appelant malgré cela à continuer à appliquer les mesures de prévention. S’agissant de la wilaya de Blida (épicentre de la pandémie), il a affirmé que bien qu’une amélioration y est constatée, il a affirmé que les chiffres enregistrés quotidiennement en matière de contamination montrent cependant que le risque demeure toujours présent.
Ania NCH

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