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Front du changement : Menasra prône un État moderne bâti

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C’est sous le slogan «État moderne, consensus, démocratie et développement» que s’est ouverte, hier à Boumerdès, l’université d’été du Front du changement (FC) qui durera jusqu’au 30 août. Dans l’allocution prononcée à cette occasion, Menasra est revenu sur plusieurs sujets ayant trait à l’actualité nationale. Se voulant optimiste, le chef du parti islamiste a minimisé la crise, en déclarant qu’il ne faut pas être pessimiste, car cela ne ressemble guère à la crise des années 80, où le parti unique régnait en maître absolu, maintenant, il y a le multipartisme et il y a des hommes capables de la surmonter», rassurera-t-il. Le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra, n’a pas omis de dénoncer les décisions du pouvoir, en matière de gestion laquelle ne reflète absolument pas la grandeur de l’Algérie, lancera-t-il. Concernant la polémique déclenchée sur la «dardja» par les islamistes, Menasra a salué la déclaration du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui va dans le sens de l’apaisement, dira-il. L’orateur a mis en garde le pouvoir contre les tentatives de «mettre en place un État falsifié», loin des principes fondamentaux du 1er-Novembre et loin de la grandeur de l’Algérie, de ses institutions, de son histoire et les sacrifices de son peuple. Il a souligné que sa formation politique n’acceptera jamais une quelconque falsification des fondements de l’État algérien. Menasra prône un État moderne bâti avec une constitution consensuelle et sur une véritable démocratie. «La corruption, le terrorisme et le despotisme n’ont pas leur place dans un pays fort et démocratique», dira-t-il, en ajoutant que seul un État moderne et démocratique est capable d’assurer un vrai développement et de la croissance. Sur la crise économique, le chef du Front du changement a mis en garde le pouvoir sur les risques d’une explosion sociale, suite à la baisse du prix du pétrole, et le manque d’imagination du gouvernement. «Un peuple, qui a faim, va assurément crier, c’est pourquoi le gouvernement doit prendre ses responsabilités», préviendra-t-il, en exigeant de dire la vérité au peuple, notamment sur la situation économique. Il conclura son discours d’ouverture de l’université d’été, organisée au niveau de l’Institut Hôtelier de Figuier, à la sortie Est de Boumerdès, sous le slogan «État moderne, consensus, démocratie et développement».
B. Khider

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