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CIRCONCISION : Le ministère de la Santé rappelle les règles prudentielles

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Le ministère de la Santé a rappelé les règles en vigueur lors des opérations de circoncision, qui sont plus fréquentes pendant le mois de Ramadhan.
Dans une publication sur sa page officielle Facebook, le ministère rappelle que « la réglementation en vigueur exige que l’opération de circoncision soit effectuée dans un hôpital, qu’il soit public ou privé, à condition qu’il soit doté de toutes les conditions sanitaires et qu’elle soit pratiquée par un médecin spécialisé en chirurgie». En outre, le ministère a souligné que « les enfants à circoncire doivent être bilantés suffisamment à l’avance » à même « de permettre au chirurgien de savoir si l’enfant est prêt pour l’opération ». Le ministère de la Santé rappelle, également, qu’il «est strictement interdit » de pratiquer la circoncision des enfants en dehors des services chirurgicaux des établissements hospitaliers publics et des cliniques privées. Le respect des dispositions en vigueur est de nature à garantir la sécurité des enfants, précise le communiqué du ministère. Enfin, le ministère conseille aux parents d’étaler le programme des circoncisions durant tout le mois sacré et de ne pas le limiter à la période allant du 15 au 27 du mois de Ramadhan.

Vers la création de nouveaux pôles de santé
Saihi, a affirmé, la volonté de son secteur de créer de nouveaux pôles de santé afin d’éviter aux patients la peine de se déplacer, notamment pour les régions du Sud. Ajoutant que l’État «déploie de grands efforts pour assurer une meilleure prise en charge sanitaire aux citoyens et veille à assurer une répartition équitable des structures de santé sur l’ensemble du territoire national». A cet égard, il a fait savoir que 146 médecins du Sud sont en cours de formation dans plusieurs spécialités pour remédier au manque. Le ministre a fait état de «47 000 cas de cancer par année », relevant «l’organisation de campagnes de dépistage précoce de cette maladie, en assurant au patient une meilleure prise en charge au niveau de 20 centres anti-cancer (CAC) à travers le pays, ainsi que d’autres centres qui seront ouverts prochainement, outre l’appui des hôpitaux qui compte plus de 240 lits au niveau de leurs services de cancérologie, et l’ouverture de plus de 45 services de chimiothérapie, en attendant d’atteindre prochainement le nombre de 53 services à travers l’ensemble du territoire national ».
Concernant le manque de structures sanitaires dans la wilaya de Djelfa, notamment dans la spécialité mère-enfant, le ministre a souligné que la couverture sanitaire spécialisée en la matière «est assurée dans les deux wilayas déléguées de Messâad et d’Aïn Oussara, avec une capacité d’accueil totale de 70 lits, outre plusieurs infrastructures sanitaires dont a bénéficié la wilaya dans le cadre du programme du président de la République, qui permettront une prise en charge de la santé mère-enfant, ainsi que d’autres spécialités ». Le ministre a également affirmé la volonté du secteur à remédier à toutes les lacunes enregistrées au cours des dernières années, et ce, en application des instructions du président de la République et en concrétisation de ses engagements en la matière. S’agissant de l’état du secteur dans la wilaya de Saïda, Saihi a fait état de « deux projets pour la réalisation de deux hôpitaux, dont un public avec une capacité de 400 lits qui deviendra un établissement hospitalier spécialisé (EHS), et l’autre spécialisé dans la prise en charge de la santé mère-enfant avec une capacité de 240 lits ».
Sarah O.

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