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«Savoir, Boutef, aimer…»

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Par Hafidh A. Settar
Panégyrique, le propos? Combien ? Un chouia ? Beaucoup ? à la folie ?
Lancinantes questions mais qui importent peu, dans le fond, selon que l’on soit d’un bord ou de l’autre. Souffrez qu’on vous dise qu’on crèche au juste milieu ! Ni courtisans empressés, ni chevaliers de l’apocalypse !
Et surtout sans aucun complexe s’il faille dire que Boutef est un homme blond aux yeux clairs mais qu’il fait juste 1,60 m et non pas 1,90.
Mais on ne commettra jamais le sacrilège de cet indu universitaire de trente ans, qui, sur un plateau enflammé de TV privée d’opposition durant la campagne 2014 porta cette imbécile offense : «ce mec doit partir !».
Et un universitaire qui a chauffé ses f… gratos sur le campus algérien qui traite son Président – et celui de 39 999 999 – de mecs, on ne trouve ça qu’en Algérie.
Celle de Boutef justement!
Oh que oui, sacrebleu ! À l’heure où les boutefeux amplifient leur nihilisme à l’envi, il est de bon ton remettre quelques pendules à l’heure.
Et sur le coup, nous on ne démord point, du début à ce jour : Boutef, c’est une Nation apaisée pour de bon en amont et en aval, des millions de gites pour les pauvres hères qu’on a voulus gnomes, des millions de voitures qui asphyxient l’atmosphère et l’existence et des millions de millionnaires, voleurs et malversateurs non compris encore.
Que l’on ne nous sorte surtout pas la rengaine de l’argent du pétrole car ce denier a de tout temps existé
sauf qu’avant il gonflait exclusivement double menton et gras double d’une poignée de «mecs»- propos DR- qui firent du pays un droit de jouissance.
Plus que tout, l’homme qui a payé un lourd tribut pour l’amour de sa patrie par un AVC quasi fatal, remet aujourd’hui les clés pour la deuxième République tant rêvée.
«Ma génération a fait ce qu’il fallait faire» a-t-il dit aux parlementaires lors de la session de vote de la nouvelle Constitution. Tout simple !
Il faut savoir, Boutef, aimer qu’on vous dit. Ce n’est pas facile d’accès sauf pour ceux qui «n’attendent rien, ni des dieux, ni des rois» comme l’a fredonné un chanteur de ma jeunesse.
H. A. S.

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