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Ferroukhi plaide pour une meilleure performance de la pêche

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Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, a été l’invité,  hier, de la chaîne III. Selon le ministre, le programme du gouvernement vise à doubler la capacité de la production nationale de poissons pour atteindre les 200 000 tonnes. C »est l’objectif retenu pour une meilleure performance en matière de production.  Cela permettrait d’équilibrer le marché par rapport à la demande.  Selon Ferroukhi, il existe  deux éléments importants à mettre en exergue. Le premier, c’est de rechercher une durabilité sur l’offre de poissons sauvages et chercher à développer la pratique de l’aquaculture avec un volume de production escompté de 80.000 à 100.000 tonnes/an. Aussi, il faut maintenir le cap de la durabilité de prises en poissons sauvages dont la production est estimée à 120 000 tonnes/an. Cette production durable permet de répondre à la croissance de la demande.
Au sujet du financement des 100 millions de dinars pour investir dans la pisciculture et l’aquaculture d’ici à  2020, le ministre a déclaré qu’il est impératif de mobiliser 600 projets à raison de 200 pour l’aquaculture marine et 400 pour l’aquaculture continentale. Par ailleurs, il est à noter que ce sont des projets soutenus par des ressources privées appuyés par des crédits publics. Il indique que 74 concessions sont sur le point de prendre forme. Pressé d’expliquer la cherté sur le marché de la sardine (protéine du pauvre), cédée, aujourd’hui, entre 600 et jusqu’à 800 dinars le kg, le ministre de la Pêche l’impute au modèle de consommation  « monosardinal » institué depuis l’indépendance et désormais  arrivé à ses limites, en raison d’une baisse de la ressource.
D’autre part, Ferroukhi a affirmé que  l’aquaculture occupera trois mille hectares en mer pour une superficie de 9 millions d’hectares. Pour combler le déficit de l’Algérie en produits de la mer, Ferroukhi rappelle que le pays importe entre 30 000 et 35 000t/an de poisson sous forme congelée.
Selon lui, ce type de consommation se développe de plus en plus en Algérie. Concernant l’exploitation du corail, le ministre a déclaré que la loi vient d’être publiée ainsi que les décrets autorisant les plongeurs professionnels spécialisés à se mettre à l’œuvre. À cet effet, une première équipe de 15  personnes sera donc chargée le 12 mai prochain d’effectuer cette honorable mission. Selon le ministre, l’État dispose de moyens adéquats pour relancer cette pêche. Par ailleurs, une première opération relative aux procédures d’adjudication et d’appels d’offres sera lancée pour identifier les concessionnaires qui seront mis en place dans les différentes zones.
Par conséquent, il faut rappeler que cette décision est motivée, selon le texte du projet de loi, par l’abondance du corail sur certaines zones de la côte algérienne. De ce fait, une meilleure connaissance en matière de distribution et rendement biologique des stocks existants, peut être un  préalable  à l’orientation et le guide de l’exploitation de ces ressources tant convoitées.
Lazreg Aounallah

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