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COHÉSION ENTRE LE PEUPLE ET SON ARMÉE : Le pari gagné contre le terrorisme

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« L’extrémisme est un phénomène dont les origines remontent très loin dans l’histoire. Évolutif et complexe, ce dernier prend plusieurs formes d’expression, fondées sur des idéologies variables, dans le temps et l’espace, mais qui ont en commun la fausse croyance de détenir la vérité, l’intolérance, la haine et la violence qui évoluent, parfois, jusqu’au terrorisme.

Il ne peut être attribué à une religion, une société ou une idéologie quelconque. De même, la mauvaise mise en œuvre d’idées et de convictions peut évoluer vers des processus qui menacent l’identité, la pensée et même la stabilité des États », a indiqué le général d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Anp lors de l’ouverture des travaux du colloque international sur « La géopolitique de l’extrémisme : origines, menaces, défis et mécanismes de lutte ». Cette manifestation organisée les 3 et 4 décembre au niveau du Cercle National de l’Armée, à Béni-Messous, est placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, note-t-on.
Dans son allocution d’ouverture, Saïd Chengriha, a tenu à exprimer ses remerciements et gratitude à Monsieur le président de la République, d’avoir rehaussé de son haut patronage, ce colloque international, qui permettra de mieux cerner les dangers de l’extrémisme, et ses mécanismes. Le général d’Armée a présenté l’expérience algérienne dans le traitement de l’extrémisme, à travers la lutte contre le phénomène du terrorisme. Une lutte, a-t-il ajouté, qui a permis de mettre en échec les stratégies sournoises, qui visaient, aux travers de ce fléau intrus à la société algérienne, l’existence même de l’État. Il a fait mention, dans le même contexte, de la contribution de la diplomatie algérienne dans la sensibilisation de la communauté internationale quant à la nature criminelle du terrorisme : «L’Algérie a souffert, pendant toute une décennie, des affres de ce phénomène intrus, qui a menacé les fondements de l’État, le régime républicain en place, la cohésion identitaire de la société, et saboté l’économie nationale. Dans le même cadre, il a évoqué la mobilisation de la société pour faire face au phénomène. « Avec l’aide d’Allah Le-Très-Haut, puis des citoyens qui ont rejeté les agendas extrémistes et défendu leur pays et son régime républicain, l’Algérie a réussi à mettre en échec les stratégies sournoises qui, au moyen du terrorisme, ciblaient l’existence même de l’État. En effet, l’Algérie a vaincu le terrorisme seule, grâce à la mobilisation de ses citoyens, de son Armée nationale populaire et de ses institutions, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience avérée dans la lutte et la prévention contre ce phénomène, aussi bien sur le plan opérationnel que sur celui du développement d’une approche nationale homogène et multidimensionnelle ».

L’expérience de lutte, un cas d’école pour le monde
Il a  également rappelé le rôle de la diplomatie algérienne en affirmant qu’elle a contribué à la sensibilisation de la communauté internationale quant à la nature criminelle du terrorisme, à travers un nombre d’accords et d’initiatives entreprises à l’échelle régionale et internationale, ainsi que les résolutions onusiennes, plaidant pour la mutualisation des efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le tarissement de ses sources de financement. Le but de ces initiatives étant d’endiguer la menace terroriste et sa prolifération», a-t-il souligné. Il faut rappeler dans ce contexte, que le pays est aujourd’hui cité comme référence dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme. Cette lutte qui a nécessité la mobilisation de la société et son armée a permis de sauver l’Etat républicain et consolider ses institutions aujourd’hui préservées des tentations hégémonistes et extrémistes.
À noter que la cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de  membres du Gouvernement et de conseillers du Président de la République, du doyen de la Mosquée d’Alger, du président de l’Observatoire national de la Société civile, du DG de l’Institut national des Études de Stratégie globale (INESG), du Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, des Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, du Commandant de la 1ère Région militaire, des Chefs de Départements et des Directeurs et chefs de Services Centraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, ainsi que des professeurs et experts algériens et étrangers. Il y a lieu de signaler que lors des travaux de ce colloque, des professeurs et des experts présents ont animé des conférences sur les origines des phénomènes de l’extrémisme et du terrorisme, de même qu’ils ont présenté une lecture prospective du phénomène, et présenté une feuille de route permettant un traitement anticipatif de l’extrémisme.
Synthèse Slimane B. 

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