Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a tenu hier une conférence de presse à l’hôtel «Hilton». À cet effet, il a présidé l’ouverture d’une cérémonie au titre des promotions des cadres du secteur, concernant les fonctions supérieures de directeurs généraux, directeurs, et sous-directeurs. Selon le ministre, ces promotions ont été effectuées pour sécuriser les fonctionnaires, afin d’occuper des postes importants. 88 postes supérieurs ont fait l’objet de promotion. Aussi, selon le ministre «Il faut protéger la promotion de la femme dans un ministère aussi important que celui de l’Extérieur», dit-il. Le ministre a donné des détails relatifs au commerce intérieur et extérieur. Il a insisté sur le contrôle rigoureux de l’importation des produits alimentaires, dont 12 milliards de dinars y sont injectés. D’après le ministre : «Afin d’éviter qu’’il y ait des dépassements dans l’importation, des contrôles rigoureux sont effectués au niveau de l’aéroport, du port et des frontières. À cet effet, il faut appliquer strictement la loi en vue de réduire, d’une manière drastique, les importations, dont les excédents nuisent à l’économie nationale. L’importation des équipements et des matières premières est indispensable pour la production algérienne. Le ministre a, aussi, insisté sur la dimunition du nombre de licences d’importation. Il a donné, comme exemple, l’importation du sucre qui dépasse les 800 000 tonnes par an. Il a évoqué la non-discrimination des opérateurs économiques dans «l’import-export» qui sont contre la transparence, car leurs intérêts sont touchés. Au regard de la chute des prix des hydrocarbures, le ministre a insisté sur l’exercer d’un contrôle rigoureux. Il a cité la mise à niveau des opérations pour faciliter l’introduction du Registre du commerce, valable deux années pour les importations. Il a rappelé qu’’il faut réduire le nombre d’importateurs et restreindre les importations, en respectant les normes commerciales. Le ministre a communiqué le chiffre de 178 activités réglementées. Ces activités doivent être réduites, selon lui. En outre, Il n’a pas manqué de souligner, fortement, que «nous sommes souverains, en matière de politique du commerce extérieur. Il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur, sans aucune complaisance». En conséquence, selon lui, «il faut mettre de l’ordre dans les licences d’importation et d’exportation pour la bonne gestion dans le secteur. L’économie nationale dépend étroitement du commerce extérieur, et plus particulièrement de l’importation. L’Algérie importe presque tout ce qu’elle consomme. Une réalité qui encourage de plus en plus les opérateurs à s’orienter vers cette activité, hautement rentable, et au demeurant moins contraignante que l’investissement productif. Et pour preuve, le nombre de commerçants inscrits dans l’activité de «l’import-export» s’est élevé à 41 507 en personnes morales, à fin juillet 2014. Cela représente la quasi majorité des nouvelles inscriptions effectuées, depuis le début de l’année, et dont le nombre a atteint 54 000 inscriptions. Le bilan du Centre montre, par ailleurs, que le nombre total des opérateurs, ayant un registre du commerce, s’élève à 1 732 848 commerçants, contre 1 678 791 à fin 2013. L’évolution des inscriptions, entre janvier et juillet, s’explique notamment par les facilitations introduites, ces dernières années, au profit des opérateurs économiques, notamment ceux des différents dispositifs de création d’activités économiques.
Lazreg Aounallah