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Saisie de plus de 34 000 comprimés psychotropes et une quantité de cocaïne à l’aéroport Houari Boumediene

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Les services de police aux frontières de l’aéroport international Houari Boumediene (Alger) ont intercepté plus de 34 000 comprimés psychotropes et une quantité de cocaïne et de kif traité, a indiqué mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Les services de la deuxième brigade de la police aux frontières de l’aéroport Houari Boumediene ont réussi «à mettre en échec une tentative de trafic d’une importante quantité de comprimés psychotropes estimée à 34 140 unités, et la saisie de 499 g de cocaïne et 130 grammes de kif traité qui étaient en possession d’un individu qui tentait de les introduire dans le territoire national», a précisé le communiqué. L’opération a été effectuée lors d’un contrôle de sécurité du trafic des voyageurs et des bagages lorsqu’un voyageur venant d’un pays européen a attiré l’attention des services de police aux frontières par ses «comportements suspects». Arrêté avec en sa possession une quantité de drogue, le mis en cause a été transféré au service de police judiciaire pour le parachèvement des procédures d’enquête avant de le présenter devant le parquet territorialement compétent», conclut le communiqué.

Dangers de la consommation de drogues : portes ouvertes au jardin Sofia
Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont organisé lundi au jardin Sofia à Alger des portes ouvertes sur les dangers de la consommation des drogues. L’organisation de ces portes ouvertes est intervenue à l’occasion de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues célébrée par l’Algérie le 26 juin de chaque année en vue de «jeter la lumière sur les effets psychologiques et sociaux» de la consommation des drogues, outre les efforts déployés par les services de la police en matière de prévention et de dissuasion afin de faire face à ce fléau dans les milieux juvéniles, a indiqué le Commissaire divisionnaire, le chef du service de wilaya de la police judiciaire, Sidhoum Hassan. «Conformément au principe de le police de proximité, il existe des services spécialisés activant sur le terrain à l’instar des cellules d’écoute installées au niveau des 13 circonscriptions administratives, des brigades de lutte contre le trafic illicite de drogues et de psychotropes, des brigades de protection des catégories vulnérables et des brigades de la police scientifique relevant du service de wilaya de la police judicaire» a souligné le même responsable lors de l’ouverture de ces portes auxquelles ont participé des groupes des Scouts musulmans algériens (SMA).

Colombie : la culture de la coca à un haut historique en 2017
La culture de la coca en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, a atteint un plus haut niveau historique en 2017 avec 209 000 hectares, soit une augmentation de 11% sur une année, a annoncé lundi l’administration américaine. Sur la même période, la capacité de production de cocaïne pure a également augmenté de 19%, passant de 772 à 921 tonnes en 2017, un autre record historique, a ajouté dans un communiqué le Bureau national de contrôle de la drogue ONDCP. «Le message du président Donald Trump à la Colombie est clair: la croissance record de la production de cocaïne doit être inversée», a affirmé le directeur-adjoint de l’ONDCP, Jim Carroll. Le gouvernement colombien «doit faire plus pour répondre à cette augmentation», a-t-il ajouté, estimant que la trajectoire ascendante connue depuis 2012 – année plancher pour la culture et la capacité de production – est «inacceptable». «Nous continuerons à travailler avec (les autorités) pour réduire la quantité de cocaïne destinée aux États-Unis», a-t-il souligné, alors que le pays est un allié traditionnel de Bogota et le principal marché de la drogue colombienne. La hausse de la production de coca colombienne est directement liée à une augmentation de la consommation de cocaïne aux États-Unis qui entraîne une hausse des morts par surdose et des crimes associés au trafic de drogue, estime l’ONDCP.

Premier médicament à base de cannabis autorisé aux États-Unis
Les autorités sanitaires américaines ont autorisé lundi pour la première fois la mise sur le marché d’un médicament dérivé du cannabis, l’Epidiolex, destiné à traiter deux types sévères d’épilepsie chez les enfants. Le médicament est à base de cannabidiol purifié (CBD), l’un des 80 éléments actifs du cannabis. «Cette avancée médicale est importante», a déclaré le responsable de l’agence fédérale des médicaments, la FDA, Scott Gottlieb. «Mais il faut également souligner qu’il ne s’agit pas d’une autorisation du cannabis ou de l’ensemble de ses composants. L’autorisation concerne un médicament particulier au CBD, pour une utilisation particulière».
L’autorisation s’est fondée sur des essais cliniques, a-t-il ajouté. L’Epidiolex pourra être prescrit contre deux syndromes touchant les enfants à partir de deux ans, et qui peuvent provoquer des crises d’épilepsie: les syndromes de Lennox-Gastaut et de Dravet.

Etats-Unis : une fusée transportera plus de deux tonnes de matériel de la Nasa à l’ISS
Une fusée de la société américaine SpaceX décollera vendredi de Floride avec deux tonnes et demie de matériels de la Nasa, pour s’amarrer trois jours plus tard et 400 kilomètres plus haut à la Station spatiale internationale. La fusée qui s’envolera n’est pas neuve: elle a mis en orbite un satellite de la Nasa il y a deux mois et est revenue se poser en douceur sur une barge dans l’Atlantique à 300 kilomètres de Cap Canaveral. Tout comme la capsule Dragon, vaisseau fixé au sommet de la fusée et à l’intérieur duquel est chargé le matériel, qui a déjà servi en 2016. C’est la quinzième mission de SpaceX pour la Nasa depuis 2012, dont une explosion en vol. Une autre société, Orbital ATK, en a accompli neuf dont un échec. Mais si ces missions sont devenues routinières, elles incarnent une révolution dans l’histoire spatiale: avant SpaceX, seuls les Etats ravitaillaient la station et les fusées étaient à usage unique. La Nasa est tellement dépendante du secteur privé qu’elle a passé des contrats avec SpaceX et Boeing pour y envoyer ses astronautes à partir de 2019, dès que leurs capsules habitées seront prêtes. Depuis l’arrêt de son programme de navettes en 2011, l’agence spatiale américaine ne peut en effet plus envoyer personne dans l’espace: elle doit acheter une place dans le Soyouz russe lancé depuis Baïkonour, au Kazakhstan.

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