Accueil L'EXPRESS Leishmaniose cutanée : un médicament mis au point par des chercheurs à Biskra

Leishmaniose cutanée : un médicament mis au point par des chercheurs à Biskra

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Une équipe de chercheurs de l’université de Biskra vient de mettre au point un médicament pour le traitement de la leishmaniose cutanée et ses complications. Des compétences algériennes exerçant au laboratoire de microbiologie sont parvenues, grâce à la collaboration technique d’établissements hospitaliers publics, à mettre au point un produit efficace à base d’extraits naturels de plantes. Il est à rappeler que la leishmaniose cutanée était jadis appelée – cela ne s’invente pas – « Clou de Biskra ». Le médicament en question a été éprouvé aussi bien pour le traitement de cette maladie due à un parasite unicellulaire transmis par des piqures de phlébotome, que pour la réparation des stigmates que laisse cette infection cutanée sur la peau. Le produit mis au point à l’université Mohamed-Khider de Biskra se présente sous la forme d’une pommade dermique que l’on utilise en applications locales sur les zones du corps touchées.

Internet : Algérie Télécom lance le WIMAX à M’sila
Le WIMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access), procédé de communication utilisé pour l’accès à Internet haut débit, vient d’être lancé dans la wilaya de M’sila. Cette technique moderne bénéficiera notamment aux sociétés et aux unités de production situées dans des zones industrielles éloignées des réseaux de téléphonie. La station WIMAX envoie son signal par ondes radio avec un débit rapide atteignant les 20 mégabits par seconde, afin d’assurer une large couverture géographique. De nombreuses demandes d’accès au réseau Internet, formulées par plusieurs entreprises économiques, sont parvenues aux services d’Algérie Télécom, au regard de l’intérêt que suscite cette nouvelle technologie.

Nigeria : 20 morts dans un conflit entre bergers et fermiers
Au moins vingt personnes, dont un policier, ont été tuées lors d’une attaque menée par des bergers peuls présumés contre quatre villages de fermiers de l’Etat d’Adamawa, dans le nord-est du Nigeria, a rapporté lundi la police. Lors de l’attaque « menée par des bergers peuls dans le district de Girei » dimanche matin, « nous avons perdu le chef du commissariat de police ainsi que 19 civils », a déclaré Othman Abubakar, le porte-parole de la police pour l’Etat d’Adamawa. Le policier et son équipe « avaient répondu à un appel d’urgence des communautés qui ont été attaquées (…) par des bergers armés, afin de ramener le calme », a-t-il expliqué. Les médias nigérians ont donné un bilan plus important de 30 personnes tuées dont un policier. Les quatre villages touchés sont Demsare, Wunamokoh, Dikajam et Taboungo, à une vingtaine de kilomètres de Yola, la capitale de l’Adamawa. Les bergers ont agi en représailles suite à des affrontements entre bergers et fermiers à propos des cultures agricoles, selon M. Abubakar. Les assaillants ont volé de la nourriture et ils ont mis le feu aux maisons avant de prendre la fuite, selon M. Abubakar. Un suspect a été arrêté en lien avec ces attaques et une enquête a été ouverte, a-t-il ajouté. Les affrontements entre bergers nomades et fermiers sont très fréquents au Nigeria, surtout au Nord et dans le Centre.

France : onze attentats déjoués en 2015
Onze attentats ont été déjoués sur le sol français en 2015, a affirmé dimanche le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, sur une chaîne de télévision. Ces attentats déjoués, « dont six depuis le printemps » 2015, étaient « du type de celui du 13 novembre, et certains étaient commandités par les mêmes acteurs », a précisé le ministre sur la chaîne de télévision « France 5 ». « L’un d’entre eux menaçait de s’attaquer à un concert dans une salle de spectacles, l’autre menaçait de commettre des actes en tuant de façon massive des Français dans des rues ou dans des villes », a précisé M. Cazeneuve. Il a, par ailleurs, jugé « nécessaire » l’état d’urgence entré en vigueur depuis les attentats du 13 novembre dernier, tout en soulignant que cette mesure doit demeurer exceptionnelle. « L’état d’urgence est un outil parmi d’autres (…) Et ce n’est pas parce que nous le prolongeons qu’il a vocation à se prolonger pour l’éternité », a relevé le ministre. M. Cazeneuve a, en outre, exprimé son intention de mettre une « pression considérable » sur ses collègues européens pour intensifier la coordination dans la lutte contre le terrorisme. « Un certain nombre d’Etats estiment qu’ils ne seront pas frappés par le terrorisme. Ils ont grandement tort » car « les terroristes peuvent frapper à tout moment », et « c’est au modèle européen dans son ensemble qu’ils veulent s’en prendre », a-t-il mis en garde.

Turquie : arrestation de 10 présumés recruteurs pour Daech
La police antiterrorisme turque a annoncé l’arrestation, lundi à Ankara, de dix personnes suspectées de recruter pour le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (Daech/EI), ont rapporté des médias. Ces mis en cause, qui étaient sous surveillance, sont aussi accusés « d’avoir des liens avec des opérations menées par Daech », a ajouté la police sans en préciser lesquelles. Des fusils de chasse, des armes légères ainsi que des documents liés à l’organisation terroriste ont été saisis lors des descentes de la police. Dimanche, les forces de sécurité ont interpellé vingt-trois présumés membres de Daech, accompagnés de vingt-et-un enfants et dont les nationalités n’ont pas été divulguées, qui tentaient de franchir illégalement la frontière en provenance de la Syrie. Le 12 janvier, un attentat-suicide commis par un syrien membre de l’EI à Istanbul a fait dix tués, des touristes allemands. Treize personnes en lien avec le kamikaze ont été écroués et inculpés pour « meurtre avec préméditation » et « appartenance à une organisation terroriste ». Les autorités turques ont renforcé, en octobre dernier, la lutte contre le groupe Daech après le double attentat-suicide d’Ankara, le plus meurtrier de l’histoire du pays, perpétré par un Turc et un Syrien membres de l’EI et qui avait fait 103 tués.

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