Depuis le début du mois de Ramadhan, la Gendarmerie a enregistré 16 décès et 75 blessés dans 48 accidents de la route. Il a été ainsi observé une augmentation du nombre d’accidents (+3) et de décès (+6) par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce qu’a rapporté le commandant Samir Bouchehit, responsable de la communication au centre d’information et de coordination routière de la Gendarmerie nationale.
Au cours des dernières 24 heures, neuf personnes ont perdu la vie et 116 autres ont été blessées dans 99 accidents de la route survenus à travers le pays. Selon un communiqué de la Direction générale de la Protection civile, un total de 1 976 interventions a été effectuées pour 298 accidents distincts au cours de la même période. La wilaya de Skikda a enregistré le bilan le plus lourd, avec deux décès résultant d’une collision entre une voiture et une moto à la sortie de l’autoroute Est-Ouest dans la circonscription d’El-Harrouch. Les victimes ont été transportées à la morgue de l’hôpital local. Les spécialistes attribuent cette hausse des accidents aux dépassements et aux manœuvres dangereuses dans les virages et les descentes, ainsi qu’à la vitesse excessive. Pendant le Ramadhan, il y a un pic d’accidents mortels en raison de la diminution des capacités physiques et mentales des conducteurs, entraînant un déséquilibre entre leurs capacités et celles du véhicule. Les conducteurs jeûneurs, affaiblis par la faim et le manque de sommeil, perdent leur concentration au volant, entraînant des accidents mortels. La précipitation pour rompre le jeûne à l’heure de l’iftar, ainsi que les dépassements et les manœuvres dangereuses, sont également des facteurs contribuant à cette augmentation des accidents pendant le mois sacré. Les spécialistes de la sécurité routière mettent également en garde contre le manque de temps nécessaire pour dormir et se reposer, qui a des conséquences néfastes sur la santé du conducteur. Les accidents sont également fréquents dans les zones à forte densité de circulation ou aux heures de pointe, en particulier dans les dernières heures avant l’iftar. Ils notent que la conduite après l’iftar ou le suhur comporte un grand danger pour la personne, qui est sujette à la léthargie et à la perte de concentration. Les accidents sont également fréquents dans les zones à forte densité de circulation ou aux heures de pointe, en particulier dans les dernières heures avant l’iftar. La conduite après l’iftar ou le suhur comporte un grand danger pour les conducteurs, qui peuvent être sujets à la léthargie et à une perte de concentration, accentuant ainsi les risques sur les routes. Cette série d’accidents souligne l’urgence de mesures supplémentaires pour améliorer la sécurité routière et protéger les vies humaines. Des campagnes de sensibilisation, des contrôles renforcés et une coopération entre les autorités et la population sont essentiels pour réduire ces tragédies sur nos routes.
M. Seghilani
