Accueil ACTUALITÉ Circonstances du décès du journaliste : Mohamed Tamalt Louh s’explique

Circonstances du décès du journaliste : Mohamed Tamalt Louh s’explique

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Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a rassuré, hier, que le processus judiciaire relatif à l’affaire du journaliste, Mohamed Tamalt, décédé dimanche dernier, se déroulera dans la transparence totale, afin de dévoiler la raison derrière sa mort.

Dans sa première déclaration après le décès de Mohamed Tamalt, et en marge d’une séance de travail du Conseil de la nation, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a tenu à rassurer que le processus judiciaire suivra son cours dans la transparence totale. Selon lui, les résultats de l’autopsie pénale effectuée sur le cadavre du défunt détermineront les raisons ayant causé son décès, dimanche dernier, à l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine de Bab El Oued à Alger. Dans ce contexte, Tayeb Louh a indiqué que le communiqué de la direction des établissements pénitentiaires a clarifié cet état de fait depuis l’entame de la grève de faim jusqu’à la prise en charge médicale du défunt, et ce afin d’éviter toute confusion et toute tentative d’exploitation politique, ajoutant que le procureur de la République a ordonné d’effectuer une autopsie pénale, ceci à base d’une plainte déposée par le frère du défunt. En effet, le journaliste Mohamed Tamalt est décédé à l’âge de 42 ans suite à des complications dues à la grève de faim qu’il a entamée trois mois plus tôt au niveau de l’établissement de la rééducation et de réhabilitation de Koléa, dans la wilaya de Tipaza. Selon le communiqué de la direction des établissements pénitentiaires, Mohamed Tamalt a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), avant d’être opéré au sein de l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine, à Bab El Oued ou il est décédé, dimanche dernier. Dans ce contexte, le décès du journaliste Mohamed Tamalt a provoqué une large campagne de solidarité au niveau des réseaux sociaux sur internet, dénonçant la répression de la liberté d’expression, vu que le défunt a été emprisonné pour offense au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Par ailleurs, le ministre de la Justice, arde des Sceaux, Tayeb Louh a répondu aux interrogations des membres du Conseil de la nation, par rapport aux hautes responsabilités de l’Etat et des fonctions politiques exigeant la nationalité algérienne, rassurant que les suggestions des sénateurs vont prises en considération, notamment l’élargissement de la liste des hautes responsabilités de l’Etat. En fait, la totalité des sénateurs ont axé dans leurs interventions sur l’intégration du corps diplomatique, des autorités locales, des membres des deux chambres du Parlement, et des membres du conseil constitutionnel dans la liste des hautes responsabilités de l’Etat et des fonctions politiques exigeant la nationalité algérienne.
Salim Lariche

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