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RELANCE DES ENTREPRISES À L’ARRÊT OU EN DIFFICULTÉ : L’engagement de Zeghdar

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Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a fait savoir que son département œuvrait à trouver des solutions pour la relance des entreprises industrielles à l’arrêt ou en difficultés financières, de par leur expérience et leurs potentialités d’investissement et ce pour préserver les postes d’emplois et relancer l’investissement.

À une question sur le devenir des grandes entreprises économiques, sachant que 50 entreprises sont à l’arrêt et 40 autres sont en difficultés financières, à l’instar de La Méditerranéenne des fils (MEDIFIL), unité de production du fil à coudre dans la wilaya de Sétif et filiale de l’Entreprise l’algérienne des textiles (TEXALG), Zeghdar a précisé lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale, que l’Unité a bénéficié d’un plan d’investissement supplémentaire qui a contribué à la modernisation des moyens de production ; ce qui a permis d’améliorer la qualité de production et de préserver les postes d’emplois. Comme cette usine a bénéficié de machines et de matériels modernes avec une enveloppe financière considérable, a-t-il fait savoir, précisant qu’il est prévu, avant la fin de l’année en cours, l’acquisition des matières premières, à l’instar du coton, grâce à un financement partiel par la Banque nationale d’Algérie (BNA), ce qui permettra de relancer l’activité de l’unité.

Importation de véhicules : le cahier des charges « en cours » de révision 
À une autre question sur le dossier relatif à l’importation des véhicules, le premier responsable du secteur a précisé que le cahier des charges est actuellement «en cours de révision», soulignant que la priorité consiste à relancer une véritable industrie automobile au lieu de recourir uniquement à l’importation. De ce qui est, d’autre part, de l’exportation du plomb en tant que matière essentielle utilisée dans les unités de production des batteries au niveau national, le ministre a précisé que l’instruction interministérielle de 2021 relative à l’autorisation de l’exportation du plomb, a suscité les appréhensions de plusieurs entreprises activant dans le domaine de fabrication des batteries. À cet effet, la révision de cette instruction a été proposée et les services du Premier ministre ont ordonné la formation d’un groupe de travail visant à définir les procédures à mettre en œuvre pour définir les exigences des entreprises. À propos de la relance des unités industrielles dans la wilaya de Jijel, à l’image de la société africaine du verre (AFRICAVER), Zeghdar a relevé que les grèves ininterrompues depuis 2012, et le manque de matières premières sont autant de facteurs qui ont empêché la mise en œuvre des plans de développement de cette société. Il a affirmé que son secteur a élaboré, pour cette société, une stratégie pour améliorer sa performance et intensifier ses capacités de fabrication du verre à la faveur des conventions de production et de commercialisation de ce produit. Concernant l’unité de jus et de conserves dans la même wilaya, Zeghdar a expliqué les raisons de son arrêt par la vétusté de son matériel, l’absence d’investissement au moment opportun et la perte du marché, indiquant que son secteur s’emploie à relancer l’activité de cette unité et à élargir son champ d’activité à travers la réalisation de deux unités pour la transformation de la fraise et la production des huiles. Concernant le raccordement des zones industrielles de la wilaya de Mila aux réseaux d’électricité et du gaz, le ministre a fait part de l’examen des projets d’investissement achevés totalement et pas encore entrés en service, faute de raccordement aux réseaux d’électricité et du gaz. Le taux d’avancement des travaux d’aménagement dans la nouvelle zone industrielle de Chelghoum Laid a atteint 70 % et ceux des zones d’activité de Mila et Ouled Othmane sont  à 100 %, a-t-il précisé.
Ania Nch.

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