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Réconciliation nationale : La Charte a laissé les portes ouverte pour des textes additifs

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La réussite de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale semble avoir été remise au menu politique pour la prochaine étape politique du pays. Toute la batterie mise en route pour exhumer les étapes qui avaient mené à la réconciliation et les mérites de cette démarche sont ressortis. De toute évidence, le plus grand chantier politico-sécuritaire initié par le Président Bouteflika sera encore à l’honneur. S’il manquait encore une seule preuve pour consacrer le retour à la réconciliation, il a été donné par Farouk Ksentini, président de la Commission pour la défense et la promotion des droits-de l’homme en Algérie, qui a affirmé hier, que le président de la République pourrait aller encore vers l’amnistie générale et les autres portes non encore ouvertes de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Des milliers de terroristes ont bénéficié de la couverture juridique qui faisait défaut aux précédentes mesures de clémence. Bouteflika avait agi là ou personne ne l’a fait avant lui : sur le terrain juridique, qui se présentait comme hautement périlleux. Des milliers de terroristes ont déposés leurs armes et intégré le processus de paix. 3000 éléments issus de l’Armée islamique de Madani Mezrag et ses annexes(le groupe de Benaicha, celui de Kertali et celui de Benhdjar, ainsi que les résidus du Fida), et autant d’éléments du GIA. La Charte pour la paix et la réconciliation a été très courageuse, en ce sens qu’elle avait mis en avant d’abord, la reconnaissance du rôle des forces de sécurité qui inclut une clause de garantie ou protection de ses agents (« nul, en Algérie où à l’étranger, n’est habilité à utiliser ou à instrumentaliser les blessures de la tragédie nationale pour porter atteinte aux Institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’État, nuire à l’honorabilité de tous ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international »).
La portée de la Charte de Réconciliation était plus large que celle de la loi de Concorde civile. Par rapport au texte sur la Concorde civile, la Charte introduit de nouvelles dispositions concernant les forces de sécurité et évoque également des mesures économiques, politiques et même des mesures d’ordre moral en appelant au pardon individuel des victimes et de leurs familles. Dans ses dispositions finales, le texte de la Charte disait qu’en vertu du mandat qui lui est conféré par le référendum du 29 septembre 2005 et conformément aux pouvoirs qui lui sont dévolus par la Constitution, le Président de la République peut, à tout moment, prendre toutes autres mesures requises pour la mise en œuvre de la Charte pour la Paix et la réconciliation nationale.

I.M. A.

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