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POUR UN INVESTISSEMENT DE 160 MILLIONS DE DOLLARS : Les premiers véhicules Nissan Algérie dès 2020

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D’une valeur de 160 millions de dollars, l’usine de Nissan en Algérie sera implantée dans la wilaya d’Oran. Elle entrera en production dès 2020 et devra produire 63 500 véhicules à l’horizon 2022. Le groupe japonais s’est engagé à atteindre un taux d’intégration de 15 % après deux ans d’activité, et de 40 % après quatre ans. C’est du moins les premiers détails révélés par PeymanKargar, le vice-président de Nissan et président du groupe pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Inde lors d’une conférence de presse animée à Alger.

«Notre objectif est de monter progressivement en cadence pour atteindre la capacité annuelle autorisée par le gouvernement algérien de 63 500 véhicules au sein du site », a déclaré PeymanKargar, à cette occasion. Selon ses dires, « cette capacité de production devrait être atteinte à la fin de notre plan de moyen terme, à l’horizon 2021-2022 ». Pour ce qui est de l’exportation, Nissan s’engage à réaliser le vœu le plus cher du gouvernement. En effet, le responsable a assuré que « notre objectif est clairement d’avoir la possibilité d’exporter à partir de l’Algérie, aussi bien des véhicules que des pièces ».
« Dès lors que les véhicules répondront aux normes internationales ainsi que leurs composants. Il n’y aura pas d’obstacles à leur exportation. L’exportation des pièces de rechange au même titre que l’exportation des véhicules assemblés font partie de notre plan de développement», a-t-il expliqué. « Cette nouvelle usine s’inscrit dans la volonté du groupe de doubler sa présence sur la zone Afrique, Moyen-Orient et Inde d’ici 2022. En Afrique, elle s’ajoutera à nos sites sud-africains, égyptiens et nigérians, pour porter nos capacités de production à 200 000 véhicules par an », a soutenu PeymanKargar. Alors que l’usine est le fruit d’une joint-venture signée avec le groupe Hasnaoui, le responsable n’a pas manqué d’évoquer les retombées positives de son projet sur le marché de l’emploi en Algérie. Ainsi, il a affirmé que « ce projet générera 1 800 emplois directs, et au moins 3 000 en comptant les sous-traitants». «Une main d’œuvre qui devra être formée sur place, par des équipes de Nissan», a-t-il assuré. D’ailleurs, le dirigeant de Nissan a annoncé également la création d’« un centre de formation professionnelle et d’un centre d’innovation technologique».
Au sujet de l’intégration, PeymanKargar a voulu démontrer le sérieux de son groupe, en déclarant : «Nous sommes extrêmement sérieux par rapport à d’autres constructeurs sur le sujet de la sous-traitance. Les meilleurs fournisseurs algériens, dont nous allons favoriser le développement, seront également intégrés dans le panel des fournisseurs mondiaux de l’alliance Renault -Nissan. Nous sommes décidés à faire dans ce domaine un travail bien plus consistant que certains concurrents ».
Néanmoins, dans le but de réaliser ses objectifs de développement dans un marché qu’il juge « très concurrentiel », Nissan compte beaucoup sur l’Alliance avec Renault et Mitsubishi dont il est membre, qui est actuellement le « premier groupe automobile mondial» selon Sofiane Hasnaoui. Les deux partenaires ont affirmé que le projet de Nissan va «bénéficier de la synergie avec Renault qui a pris de l’avance et a déjà commencé à travailler avec des fournisseurs algériens. Il va contribuer à accélérer le développement de la sous-traitance en Algérie. Il y aura des plateformes communes avec Renault, nous aurons des fournisseurs communs pour certains composants».
Évoquant les négociations de Nissan et le groupe Hasnaoui avec le gouvernement algérien, PeymanKargar a assuré que «celles-ci se sont bien passées, car leur discours est très clair : ils veulent limiter les importations et encourager la production locale ». Nissan et Hasnaoui ont reçu, le 6 décembre 2018, l’aval du gouvernement pour ce projet, ont-ils fait savoir.
Lamia Boufassa

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