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MOUVEMENT POPULAIRE PACIFIQUE CONTRE LE 5E MANDAT : Les médecins affirment être partie prenante

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Après les avocats, les artistes, les enseignants universitaires, et les travailleurs, c’est au tour des médecins d’exprimer leur soutien au mouvement populaire pacifique, entamé depuis le 22 février dernier à travers le territoire national, contre le 5e mandat du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Dans un communiqué, rendu public hier, l’intersyndicale de la santé, regroupant 5 syndicats autonomes du secteur a déclaré « ne pas pouvoir rester indifférente devant cet élan extraordinaire du peuple algérien» car, a-t-elle estimé, «l’Algérie vit une situation inédite et historique avec le soulèvement populaire sans précédent à travers le pays, impliquant toutes les couches de la société». L’intersyndicale de la santé affirme apporter son soutien total au mouvement pacifique déclenché depuis le 22 février dernier, une posture qu’elle a toujours eu, « dans les moments les plus difficiles qu’a connus le pays » est-il précisé. Appelant les autorités à prendre en considération son appel, l’intersyndicale écrit ; « nous attirons l’attention sur les conséquences qui découleraient du refus de répondre aux revendications du mouvement populaire » attirant l’attention des autorités sur «des risques d’embrasements de notre pays », avant d’appeler « à préserver le caractère pacifique de ces manifestations populaires à travers le pays», souligne encore ce même collectif. Informant qu’elle demeure réunie en session ouverte pour suivre l’évolution de la situation, notamment, avec la marche des avocats, prévue aujourd’hui, vers le Conseil Constitutionnel, et la marche prévue demain, l’intersyndicale de la santé réitère « sa solidarité avec le peuple ». à noter que cinq syndicats, composent ce collectif; à savoir : le Syndicat autonome des paramédicaux (SAP), syndicat autonome des psychologues (SNAPSY), le Syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU), le Syndicat des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), et enfin le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).

L’ordre des médecins s’implique dans le mouvement populaire
De son côté, le conseil national de l’ordre des médecins, tout en saluant les manifestations populaires pacifiques, qui se tiennent depuis le 22 février, affirme également qu’il «est partie prenante de toutes les positions exprimées par le peuple Algérien dont il fait partie». L’organisation a, dans ce contexte, assuré de l’engagement pris par la communauté médicale « à poursuivre, envers et malgré tout, ses missions de garantie sanitaire de nos concitoyens ». Par ailleurs sur le débat en cours, impliquant, depuis dimanche dernier, le conseil constitutionnel, date de dépôt des dossiers de candidatures à la présidentielle d’avril prochain, l’ordre des médecins a tenu à rappeler les règles de déontologie médicale nationales et universelles, dans ce cas de figure, dont les articles 10 et 58 de code de déontologie médicale. Le conseil de l’ordre des médecins a mis en garde, à ce propos, les Institutions nationales chargées d’examiner la validité des documents contenus dans les dossiers des candidats déposés, dimanche dernier, au Conseil constitutionnel et « de l’obligation pour le ou les auteurs de l’inscription au tableau de l’ordre des médecins » précise-t-on. Pour conclure, la même source a tenu à exprimé « le renouvellement de sa confiance dans la maturité du peuple Algérien et en particulier de sa jeunesse pour dépasser, de façon pacifique, les moments difficiles » auxquels est confronté notre pays.
Ania Nait Chalal

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