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Le Snechu maintient sa plateforme de revendications : La revalorisation de la retraite à 80% demeure en tête de ses préoccupations

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Le bureau d’Alger du Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) a examiné les différents dossiers en suspens relatifs aux revendications socio professionnelles de ce corps médical.

Ainsi, lors de cette AG, tenue mercredi dernier, le bureau s’est penché sur plusieurs points, notamment, la retraite, la formation, la revalorisation de la prime de rétribution, ainsi que les conditions de déroulement de l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS). Le Snechu a précisé qu’il « maintient sa position et continue le combat jusqu’à obtention du taux de 80% de la retraite » a-t-il précisé, dans un communiqué sanctionnant les travaux de sa réunion. Pour rappel, la pension offerte actuellement, à ce corps, est de l’ordre de 55% du salaire.« Après insistance du Snechu, des réunions ont eu lieu avec le ministère du Travail, le ministère de l’Enseignement supérieur, ainsi, que le ministère de la Santé où une commission multisectorielle pour définir la liste des métiers hautement qualifiés et formateurs sera installée incessamment », a précisé le Snechu à cet effet. Pour ce qui est de la formation, le Syndicat a demandé  aux deux tutelles « d’instaurer une journée pédagogique hebdomadaire pour les maîtres-assistants et les maîtres de conférence à l’instar des médecins spécialistes de la santé publique », lit-on. En outre, les membres présents « ont regretté le non-respect des engagements tenus par les deux tutelles concernant la revalorisation de la prime de rétribution hospitalière » , ce qui a et continue d’être à l’origine, affirme le syndicat, « du départ massif vers le secteur privé ou à l’étranger » , notamment dans les spécialités, cite-il, anesthésie-réanimation, ophtalmologie, cardiologie, radiologie, ORL… .Par ailleurs, les participants à l’AG ont déploré « les conditions de travail désastreuses au niveau de la faculté d’Alger, ainsi que dans les structures hospitalo-universitaires ». Avançant plus de détails à ce sujet, la même source fait état du «  non-paiement des différentes activités », en l’occurrence, est-il précisé, la surveillance des examens, correction des copies, heures supplémentaires, déplacement vers d’autres facultés pour participer à des réunions pédagogiques organisées par les CPNS, CPRS, conseils scientifiques. S’agissant de la nouvelle grille d’évaluation des concours, le Snechu a rejeté celle-ci, affirmant que « tout changement des dites grilles doit passer, impérativement par les instances pédagogiques, scientifiques-CPRS, CPNS, Conseils scientifiques des facultés et CHU, ainsi que les Conseil médicaux ». Le Snechu a tenu à souligner, à cette occasion, qu’il « veillera à l’équité dans les modalités d’évolution des hospitalo-universitaires dans leurs carrières professionnelles ». Concernant l’activité lucrative ou complémentaire, le Snechu a rappelé que «  ce dossier a été finalisé après plusieurs réunions entre les différentes tutelles » et d’indiquer, qu’il « est actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement pour signature et publication ». Plus loin, le collectif des professeurs a « déploré le déroulement et les modalités du dernier tirage au sort des membres du jury des examens de DEMS et 1ère année de post-graduation qui a eu lieu les 18 et 19 novembre derniers ». Ainsi, l’entité syndicale a rappelé aux organisateurs que « les enseignants tirés au sort doivent être en activité universitaire et hospitalière permanente et que seuls les présidents des comités pédagogiques sont habilités à établir les listes des enseignants éligibles aux tirages au sort ». Pour conclure, le Syndicat a apporté son soutien au mouvement populaire et pacifique.« Le Snechu maintient et réitère son soutien indéfectible à la volonté du peuple et au respect des libertés individuelles et appelle à écouter la voix du peuple afin d’éviter à notre chère Patrie de sombrer dans le chaos », peut-on lire sur le document.
Lamia Boufassa

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