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LE PREMIER MINISTRE, HIER, DEPUIS LE CONSEIL DE LA NATION : « Une rupture totale avec les pratiques du passé »

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Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé, hier devant les sénateurs au Conseil de la nation, que le texte de loi portant révision constitutionnelle constituait « une rupture totale » avec les pratiques du passé, tant en termes d’élaboration que de contenu, et venait en réponse aux aspirations du peuple à l’édification d’un « véritable » État démocratique.
« Le projet de loi portant révision constitutionnelle constitue une rupture totale avec les pratiques du passé tant en termes d’élaboration que de contenu », a précisé le Premier ministre qui présentait ce projet de loi devant la Commission des affaires juridiques et administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, en présence du président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, du questeur parlementaire, des chefs et représentants des groupes parlementaires et des membres du Conseil n’appartenant pas aux groupes parlementaires. Djerad a indiqué que ce projet de loi vient en réponse « aux aspirations du peuple à édifier un véritable État démocratique qui mettra l’Algérie à l’abri des dérives autoritaires et despotiques qu’elle a connues ». Rappelant la sortie du peuple dans la rue dans un élan « pacifique authentique » le 22 février 2019, en faisant preuve « de conscience et de responsabilité devant l’histoire et en préservation du serment des chouhada », le Premier ministre a ajouté que la crise qu’a traversé le pays a impacté « fortement et profondément » les institutions de l’État, due « à la corruption érigée en système de gouvernance et a fragilisé la cohésion sociale », suite à quoi l’État s’est retrouvé face à un danger qui met en péril son intégrité territoriale et sa sécurité nationale. Cette Constitution, poursuit le ministre, instaure « une véritable » séparation des pouvoirs, « renforce » les prérogatives du contrôle parlementaire et l’harmonie entre les pouvoirs, protège les droits et la liberté du citoyen et concrétise les engagements du président de la République pour édifier « une nouvelle République ». Elle vise également « une réforme globale » de l’État et de ses institutions au service du citoyen et un rétablissement de « la confiance entre le peuple et ses institutions », a-t-il ajouté.
H. M.

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