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Investissement dans le traitement des déchets : les opérateurs français intéressés

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Une délégation d’opérateurs français mènera, du 11 au 13 mai prochain, une mission de découverte du secteur du traitement des déchets en Algérie. Cette mission, organisée par le bureau Ubifrance en Algérie, permettra aux opérateurs français désirant investir dans ce secteur, de découvrir les opportunités du marché des déchets algérien. Ils pourront bénéficier d’un programme de rendez-vous collectifs et individuels avec les acteurs du marché local pour présenter leur offre, participer à des visites de sites. Business France facilitera également leur prospection par des rencontres directes avec des acheteurs, des donneurs d’ordre et des distributeurs/agents. Le bureau Business France d’Alger identifie les acteurs potentiels du marché, cible et organise des rendez-vous avec chacun d’entre eux. Au programme de cette mission, il y aura également la présentation du marché algérien par des experts du bureau Business France d’Alger en présence d’entrepreneurs français implantés en Algérie. Une rencontre collective avec le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement est notamment prévue suivie d’une visite d’un site de traitement des déchets dans la région d’Alger. Les opérateurs français prennent en considération le fait que la filière «gestion des déchets» est en pleine évolution et porteuse d’opportunités : le plan quinquennal d’investissements publics 2010- 2014 a consacré 36 milliards de dinars (386 millions d’euros) au secteur de l’environnement, dont plus de 50% affectés aux déchets ménagers et spéciaux. De nombreux projets sont encore en phase de lancement ou d’exécution. Ce secteur devrait être doté, au sein du prochain exercice de programmation (2015 – 2019) d’un budget d’un niveau au moins équivalent, ce qui laisse présager d’intéressantes opportunités d’affaires et de développement de partenariats pour les entreprises françaises, notamment en matière d’ingénierie, d’assistance technique, de fourniture d’équipements, ou encore de projets MDP. Concernant les déchets ménagers, les importants financements mobilisés ont permis d’engager la réalisation d’études de nombreux schémas directeurs de wilayas et communaux de gestion des déchets ménagers et assimilés, de centres d’enfouissement technique, la réalisation de déchetteries, de centres de tri, l’acquisition de moyens d’exploitation de ces infrastructures, et de moyens de collecte et de transport des déchets. Pour le quinquennat à venir, le gouvernement prévoit de continuer cet effort et de réaliser 48 incinérateurs, des centres de tris et des centres d’enfouissement. Pour les déchets spéciaux, et selon le Cadastre national des déchets spéciaux, les wilayas d’Alger, Béjaïa, Skikda, Annaba, Tlemcen et Oran produiraient à elles seules près de 87% des déchets, soit 282 800 t/an et détiennent un stock estimé à 1 905 200 tonnes. Les plus importants générateurs de déchets industriels spéciaux sont les secteurs des hydrocarbures (34%), de la chimie, du caoutchouc et du plastique (23%), de la sidérurgie et de la métallurgie (16%), et des mines (13%).
Ines B.

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1 COMMENTAIRE

  1. correction:

    C’est plutôt l’expertise des scandinaves en particulier les Suédois que les algériens doivent solliciter pour transformer leurs déchets en carburant synthétique (Ethanol, méthanol,BioGNV,Biogaz, etc…..
    Cette catégorie de carburant permettra la motorisation des transports publics et même l’aviation civile.
    Il est temps que l’Algérie prend sérieusement, cette option en considération.
    C’est aux Ministres de l’environnent et de l’énergie d’entreprendre les démarches nécessaires.

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