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IL RÉUNIRA SON BUREAU NATIONAL LE MOIS DE NOVEMBRE : Le CLA droit vers la radicalisation de sa contestation

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Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) réunira, au cours du mois de novembre prochain, son conseil national afin de décider de la suite à donner à la grève organisée le 23 octobre dernier.

Le secrétaire général du syndicat, Idir Achour, n’écarte pas une décision de radicalisation de la contestation, et fait état de la volonté de plusieurs formations syndicales qui partagent les mêmes revendications que celles du CLA, de rejoindre le mouvement.
Le climat est de plus en plus tendu dans le secteur de l’éducation nationale. Les travailleurs qui ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail ni des décisions prises par le ministère ne cessent d’organiser des grèves et des rassemblements pour une amélioration de la situation. Outre le Cnapeste et l’Unpef, le Conseil des lycées d’Algérie est en grogne et menace de paralyser les lycées si la tutelle ne répond pas favorablement à sa plateforme de revendications «légitimes». Ainsi, après avoir observé un débrayage le 23 octobre dernier, le syndicat prévoit d’organiser d’autres actions plus radicales dont les dates seront fixées ce mois de novembre lors d’une réunion de son conseil national. Mais pas que ça. Selon le secrétaire général du CLA, d’autres formations syndicales comptent entamer la même démarche et faire partie du mouvement de contestation surtout que ces syndicats, explique Achour, «ont les mêmes s que nous». S’agissant de la grève du 23 octobre passé, il faut rappeler que, selon les chiffres communiqués par le SG du CLA, 100% des adhérents avaient répondu à l’appel au débrayage, précisant que 18 500 enseignants des trois paliers n’ont pas rejoint leur poste, alors que près de 450 000 élèves n’ont pas eu cours durant cette journée. Le mouvement du CLA intervient pour exprimer le rejet du syndicat quant à la négligence des recommandations de la commission du dossier du statut particulier qui a dévalorisé le corps des enseignants, et appelé, également, au gel de la commission des œuvres sociales et l’organisation d’un referendum sur le mode de gestion. Dans un précédant communiqué, le Conseil des lycées d’Algérie avait déclaré avoir constaté une dégradation des conditions du travail dans plusieurs établissements scolaires ainsi que la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de l’éducation. Le Conseil nation des lycées d’Algérie avait dénoncé, dans le même document, le refus de la tutelle, au niveau central et local, la signature des PV de rencontres avec les syndicats, tout en affirmant son rejet des décisions prises par le ministère de l’éducation concernant la fermeture du dossier du statut particulier et la prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales.
Ania Nait Chalal

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