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DES PROPOSITIONS SUR L’INSTANCE D’ORGANISATION DES ÉLECTIONS ET L’AMENDEMENT DES LOIS ÉLECTORALES : Le rapport du Panel cette semaine sur la table du chef de l’État

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Le coordinateur du Panel de la médiation et de dialogue, Karim Younès, a annoncé, hier, qu’il remettra, dans les deux prochains jours, un document portant propositions sur l’amendement des lois électorales et celles qui concernent l’installation de l’instance d’organisation des élections.

«Nous allons publier d’ici deux jours notre document afin que vous puissiez le consulter», s’engage Karim Younès dans un point de presse, tenu après sa réunion avec des composantes de la société civile et des partis politiques. «Il (document, ndlr) contient nos propositions sur les lois électorales et l’instance chargée d’organiser les élections», précise-t-il aux journalistes, saluant dans le sillage le travail de ses compagnons et le parcours de l’instance qu’il coordonne. Affirmant que jusqu’à maintenant, le Panel avait rencontré trente partis politiques, et quelque 6 000 organisations nationales de la société civile.
Faut-il noter, par ailleurs, que la mission principale du Panel est l’organisation d’un dialogue national de sortie de crise par le moyen d’assurer une médiation entre les différents acteurs de la société civile et politique. Plus pratiquement, il s’agit de collecter les propositions de sortie de crise afin de les soumettre, une fois confinées dans un rapport, selon les déclarations de Younès, au chef de l’État. « Je n’ai plus rencontré le chef de l’État, ni un de ses représentants. Il sera destinataire du rapport final, dans lequel seront consignés les résultats des concertations et les entraves rencontrées dans l’exercice de notre mission », déclare-t-il cette semaine dans un entretien accordé à TSA.
Ce qui laisse relever un changement dans cette mission qui semble tourner vers l’organisation du processus électorale. En effet, l’instance a annoncé, il y a quelques jours, par son président de cabinet Saïd Mokadem, qu’il «planche sur deux projets de lois relatifs à l’autorité d’organisation des élections et la loi électorale». Deux projets de loi, précise-t-il encore, «proposés à enrichissement avant leur adoption». Dans ce cadre Karim Younès nous a affirmés, hier, que les textes qui ont été élaborés sont «comme un accord avec le partenaire que le panel avait reçus», explique-t-il à ce sujet.

«Le Panel n’a pas le monopole du dialogue»
Cependant, dans son rapport qu’elle transmettra au chef de l’État cette semaine, l’instance formulera des propositions, entre autres, sur des personnalités pour figurer dans l’instance d’organisation des élections et l’avant-projet de loi portant amendement de la loi portant code électoral. Portant attribution à la future instance indépendante d’organisation des élections, la prérogative de gestion de la carte électorale, du fichier électoral, leur assainissement périodique à l‘occasion de chaque échéance électorale ou référendaire, selon l’ex-président de l’APN. Dans un autre contexte, Karim Younès a défendu son instance en indiquant que celle-ci n’a pas «le monopole du dialogue politique» et qu’elle n’est qu’« un acteur parmi les autres qui activent sur la scène politique pour trouver une solution politique à la crise du pays». En rappelant que «le panel n’a pas la prétention de représenter le mouvement et qu’il n’«est pas non plus» désigné par le pouvoir.
D’autre part, Karim Younès s’est déchaîné contre les clivages politiques, lesquels, «empêchent actuellement la cristallisation d’une solution politique», suggère le coordinateur du Panel explique qu’il «n’y a pas de dialogue entre le panel et le pouvoir et entre le pouvoir et l’opposition, mais un dialogue entre tous les Algériens, car il s’agit de sauver l’Algérie».
Sarah Oubraham

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