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Coup de starter aujourd’hui de la 21e édition de la Coupe du monde à Moscou : Un mois de passion

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Le coup de starter de la 21e édition de la Coupe du monde de football sera donné aujourd’hui à Moscou avec le match d’ouverture Russie – Arabie saoudite au stade Loujniki (18h00 locales, 16h00 algériennes) pour un mois au cours duquel l’Allemagne, tenante du trophée, tentera de faire face à une rude bataille pour défendre sa couronne dans une compétition indécise et ouverte à tous les pronostics.

Le Brésil, l’Espagne et l’Argentine se posent comme les super-favoris pour le titre de champion du monde, dont l’heureux vainqueur sera connu le 15 juillet à Moscou, mais une surprise n’est pas à écarter pour le retour du tournoi sur le sol européen après les deux dernières éditions tenues respectivement en Afrique du Sud (2010) et au Brésil (2014).

La Russie veut réussir «son» Mondial
Loin de rassurer ses nombreux supporters lors de la période pré-compétitive, la Russie devra sortir le grand jeu pour espérer se qualifier en 1/8 de finale et ne pas être le deuxième pays organisateur d’un Mondial à être éliminé dès le premier tour depuis la création de cette compétition, après l’Afrique du Sud en 2010. Les Russes, devant leur public, devront s’extirper d’un groupe A a priori à leur portée et qui comprend l’Egypte, dont c’est la première participation depuis 1990, l’Arabie saoudite et l’Uruguay d’’El Matador» Edinson Cavani. La première place du groupe A pourrait revenir à l’Uruguay qui a affiché de belles dispositions, alors que le second billet se disputera entre la Russie, pays le moins bien classé des équipes participant au Mondial au dernier ranking de la Fifa et éventuellement l’Egypte.
Le Portugal, champion d’Europe en titre, aura à coeur de réussir sa 7e participation au Mondial, avec à la baguette un certain Cristiano Ronaldo. Les Lusitaniens, considérés également comme des favoris, devront sortir d’une poule B assez relevée en présence de l’Espagne, détentrice du trophée en 2010, de l’Iran et du Maroc. Portugal-Espagne de vendredi au stade de Sotchi (19h00 algériennes) constitue le choc du premier tour de l’épreuve. La France et l’Argentine, respectivement en tête des groupes C et D, partiront largement favorites pour passer en 8es de finale du tournoi. La France (15e phase finale) évoluera aux côtés du Danemark, de l’Australie et du Pérou. Les Bleus, quarts-de-finaliste en 2014 au Brésil, sont capables du meilleur comme du pire.
L’Argentine de Lionel Messi, finaliste malheureux en 2014, est appelée à confirmer son standing même si elle a dû attendre l’ultime journée des qualifications de la zone Amérique du Sud pour poinçonner son ticket.
L’Albiceleste devrait évoluer sur du velours avec le Nigeria, la Croatie et l’Islande, dont il s’agit de la première participation de l’histoire. Si l’Argentine devrait passer le premier tour sans encombre, le second accessit se jouera passionnément entre les trois autres pensionnaires du groupe D.

Troïka d’archi-favoris

«Mes favoris sont bien sûr le Brésil, parce que je suis Brésilien, l’Espagne, qui joue très bien au football, et l’Allemagne, qui est toujours là »: Ronaldo, l’ancienne gloire de la Seleçao qui participera à la cérémonie d’ouverture du Mondial-2018 en Russie, n’a fait qu’entériner ce que la plupart des observateurs ont pronostiqué. Même la banque Goldman Sachs est prête à parier sur le Brésil ! Revigorée depuis l’arrivée de Tite en juin 2016, la Seleçao tentera d’effacer le traumatisme du Mondial-2014 et l’humiliante défaite 7-1 à domicile en demi-finales contre l’Allemagne. Pour cela, tous les espoirs seront de nouveau placés sur la superstar Neymar, tout juste de retour de blessure après plus de trois mois d’absence, et qui a déjà affiché une forme séduisante lors des matchs de préparation. Vient ensuite l’Espagne, qui aura également à coeur de faire oublier son élimination au 1er tour du Mondial au Brésil. Sous la direction de Julen Lopetegui depuis l’été 2016, la Roja a retrouvé un jeu séduisant et performant au point de rester invaincue depuis 20 rencontres (14 victoires, six nuls). Mais la nomination du Basque sur le banc du Real Madrid, juste avant le début du tournoi, risque de fragiliser l’harmonie retrouvée… Enfin l’Allemagne, champion en titre et au minimum en demi-finales depuis 2002, peut-elle réussir le doublé ? « Quand vous êtes assez chanceux d’en gagner déjà une, vous avez besoin d’une faim énorme, d’une réelle détermination » pour la remporter de nouveau, prévenait auprès de l’AFP Jürgen Klinsmann, l’ancien boss de Joachim Löw à la tête de la Mannschaft. Juste derrière cette troïka de favoris, la France avec ses jeunes talents enviés par le monde entier (Mbappé, Dembélé, Lemar, etc…), voire la Belgique, qui rêve d’accrocher quelque chose avec sa génération dorée, font figure de prétendants crédibles.

Rêve impossible pour l’Afrique ?

Peut-il y avoir une surprise venue d’Afrique ? « J’espère ! Mon rêve c’est d’un jour voir une équipe d’Afrique gagner la Coupe du monde mais cette année ça me parait compliqué », admet auprès de l’AFP Claude Le Roy, emblématique sorcier blanc des sélections africaines.Si le Maroc d’Hervé Renard, qui n’a encaissé aucun but lors des éliminatoires, la Tunisie, 12e nation mondiale au classement Fifa, et le Nigeria ont hérité d’un groupe très difficile et devront réaliser l’exploit, l’Egypte et le Sénégal ont une vraie carte à jouer. Même si pour les Pharaons, qui joueront contre la Russie, l’Arabie Saoudite et l’Uruguay, tout dépendra de l’état de forme de leur atout N.1 Mohamed Salah. Le Japon, fragilisé depuis l’éviction de Vahid Halilhodzic, la Corée du Sud ou encore l’Australie, semblent encore justes, tandis que les sélections sud-américaines comme la Colombie, le Mexique ou le Costa Rica sont des habitués de la phase-finale. Quant au pays-hôte, la Russie, qui n’a plus gagné un match depuis le début de l’année 2018, le seul objectif sera d’éviter l’humiliation d’une élimination dès le premier tour.

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