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AS Béziers : Mehdi Mostefa prépare ses diplômes pour devenir entraîneur

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L’ancien défenseur international algérien, Mehdi Mostefa, a commencé à passer ses diplômes d’entraîneur, tout en continuant sa carrière de joueur au sein de l’AS Béziers National 2/ Div.4).
«Je commence mes diplômes d’entraîneur. Je vais commencer quelque chose de nouveau tout en continuant à jouer au football. On va voir si le choix d’une carrière d’entraîneur va me convenir. En restant encore un peu de temps joueur, je m’accorde le bénéfice du doute », a-t-il indiqué dans un entretien accordé mercredi à RFI. Mehdi Mostefa (36 ans) avait rejoint l’AS Béziers en 2018 en provenance du club chypriote de Paphos FC (2017-2018). Convoqué une première fois en équipe nationale en 2010, il compte 26 sélections avec les « Verts », dont une participation à la Coupe du monde 2014 au Brésil. En dépit de la relégation de son équipe, il a préféré rester pour l’aider à retrouver sa place en National (Div.3). « Je donne des conseils et je motive. Mes coéquipiers sont à l’écoute car j’ai connu le haut niveau, même si je n’étais pas un grand joueur. Mais je suis modeste et je reste à ma place et visiblement ils apprécient cela. On va voir, rien n’est acquis », a-t-il ajouté. Invité à évoquer sa carrière sous le maillot national, Mehdi Mostefa, se souvient « des hauts et des bas » : « Je garde le souvenir de mon arrivée la première fois alors que j’avais déjà 27 ans (en 2010). J’étais comme un gosse ! J’avais les mains moites, je devais représenter un pays. Il y a eu des hauts et des bas. J’ai parfois été aimé, parfois critiqué. Il reste ce dernier match au Brésil face à l’Allemagne en huitièmes de finale (défaite 2-1 a.p, ndlr). Il y a eu tellement d’émotions. De la fierté, et de la déception. On aurait peut-être pu passer face à l’Allemagne. Nous étions fiers d’avoir joué contre les Allemands et déçus d’avoir perdu. La sélection, c’était une belle aventure pour moi et pour ma famille ». Enfin, le joueur formé à l’AS Monaco a encensé le sélectionneur national Djamel Belmadi qui a su « transcender » le groupe, selon ses propos, suite à une cassure consommée après 2014. « Après 2014, il y a eu une cassure car il n’y avait plus cette stabilité que l’Algérie a connue avec Vahid Halilhodzic (2011-2014). La transition a été compliquée. Belmadi a fait à nouveau ce travail. On l’a vu à la dernière CAN. C’était magnifique. Jouer pour l’Algérie, c’est très spécial. On joue avec les tripes. Belmadi a transcendé son groupe. Souvent on entend dire d’un entraîneur : +J’aime mes joueurs+. C’est magnifique d’aimer ses joueurs. Mais ça ne suffit pas. Le plus dur, c’est d’être aimé par ses joueurs. Un entraîneur aimé par ses joueurs peut aller partout. Quand il y a un moment de doute, que l’on se retourne et que l’on regarde le coach, on a envie de se battre pour lui. Djamel Belmadi a réussi à le faire comme Vahid Halilhodzic. Il a trouvé le juste milieu entre être proche de ses joueurs et savoir apporter de la rigueur », a-t-il conclu.

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