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Après sa démission de la présidence du COA : Quel avenir pour Berraf à la tête de l’ACNOA ?

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Avec sa démission officielle de la plus haute instance sportive en Algérie, le désormais ex-président du Comité olympique et sportif algérien, Mustafa Berraf aura tourné une «riche» page de sa carrière sportive.
Mais tout indique que le parcours sportif de l’homme ne va pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que l’homme dirige l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique « ACNOA » qui lui a permis de s’offrir une place au sein du bureau exécutif du Comité international olympique (CIO).
Mais l’avenir de Berraf dans ces instances internationales dépend en grande partie du soutien indéfectible que les organismes sportifs et politiques algériens sont censés lui accorder, s’ils croient vraiment en l’efficacité de la diplomatie sportive et en son rôle vital dans la préservation des intérêts sportifs du pays sur la scène mondiale, estiment les observateurs.
il est vrai que l’ère de Berraf à la tête du COA est révolue, soit parce qu’il est temps de laisser la place à un autre porteur d’une nouvelle approche et orientation, soit à la suite d’erreurs d’appréciation de sa part lui ayant joué un mauvais tour, et qu’il doit en assumer les conséquences, mais l’on ne devrait pas nier que l’homme est parti tout en laissant derrière lui un fort «l’héritage». Il est certain aussi, que les prochaines élections de l’Association des comités olympiques africains, prévu pour l’été 2021, feront l’actualité chez nous. Il sera question de savoir si Berraf va se présenter pour un nouveau mandat, après avoir ‘’craqué’’ sur la scène nationale. Les instances sportives et politiques algériennes vont-elles le soutenir pour être réélu dans son poste de président, un poste du reste très important ?
C’est la question qui taraude déjà les esprits de certains, d’autant que la bataille s’annonce d’ores et déjà rude, vu que plusieurs personnalités sportives du continent ont déjà émis le vœu de succéder au dirigeant algérien.
Et même si Berraf entretient de bons rapports avec les responsables africains, le soutien des autorités politiques et sportives en Algérie devient, à la lumière des aspirations des nouveaux décideurs dans le pays qui veulent instaurer une nouvelle Algérie « un devoir », de l’avis des mêmes observateurs.
Tout le monde se rappelle d’ailleurs de ce qui s’est passé avec Mohamed Raouraoua, qui a perdu son siège au Comité exécutif de la CAF au profit du représentant du voisin le Maroc, qui en bien profité pour servir les intérêts de son pays qui, grâce au football, a réalisé en Afrique ce qu’il n’a pas réalisé via la politique et l’économie.
Rien que pour cela, Berraf n’est pas l’unique responsable algérien qui mérite d’être soutenu au niveau des instances internationales, mais chaque Algérien qui occupe des postes dans les organisations sportives internationales. Une démarche devant traduire tout simplement une réelle volonté politique de créer un « lobby sportif », dont la seule mission à lui assigner est la défense des intérêts de l’Algérie loin de toute considération personnelle.
H. S.

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