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Apiculture à Tizi-Ouzou : Des orientations pour produire un miel de qualité

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Des orientations pour produire un miel de qualité, ont été données lundi, à des apiculteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou, par un enseignant universitaire spécialiste en apiculteur, Bengana Mohamed, lors d’une journée technique abrité par l’Institut de technologie moyen agricole spécialisé en agriculture de montagne (ITMAS) de Boukhalfa.

Lors de cette rencontre sur la “production d’un miel de qualité” organisée par l’Association des apiculteurs professionnels de la wilaya en collaboration avec la chambre d’agriculture, la Direction locale des services agricoles et l’ITMAS, ce même universitaire a expliqué qu’un miel de qualité doit satisfaire certains critères réglementaires. Il s’agit entre autre du taux d’humidité qui doit être inférieur à 18% pour des raisons de fermentation, la récolte doit se faire idéalement lors d’une journée à climat sec, récolter des cadres dont au moins les deux tiers des alvéoles sont operculés, protéger les cadres des contaminations, maintenir un bon état hygiénique du local et du matériel d’extraction.
M. Bengana, enseignent à l’université de Tizi-Ouzou, a aussi conseillé d’observer une période de maturation en laissant reposer le miel trois jours dans un fût de maturation hermétiquement fermé afin d’isoler l’écume et obtenir un miel purifié. Le conditionnement (mise en pot) doit se faire idéalement dans des contenants en verre à fermeture hermétique et assurer un Stockage entre 14-20 C.
Ce conférencier a mis en garde contre le risque de pollution du miel par le sirop de sucre. à ce propos il a conseillé de respecter un délai de 15 jours entre l’arrêt de pourrissement et la pose de hausses. Concernant le risque de présence de résidus physiques ou chimiques tel que les antibiotiques (traitement contre les loques), il a conseillé de récolter tout le miel du corps de la ruche avant la pose de la hausse en cas de traitement, utiliser des produits homologués et ne jamais traiter durant la période de miellée ni en présence de hausses. Quant au risque de pollution par les pesticides, il a recommandé de garder une distance de trois km entre le site du rucher et celui traité. “L’apiculteur est le principal acteur dans l’élaboration de la qualité. Il doit être accompagné et informé par un service technique compétent”, a-t-il observé en ajoutant que “les pouvoirs publics doivent jouer un rôle important dans le contrôle de la qualité afin de protéger le consommateur et d’empêcher une concurrence déloyale”.

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