Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a fait savoir, jeudi dernier, que la production nationale du médicament couvre 61% du besoin national en la matière
Dans le cadre d’une visite d’inspection effectuée, jeudi dernier, dans la wilaya d’Oran, le premier responsable du secteur a indiqué que des progrès énormes ont été réalisés en matière de fabrication de médicaments en Algérie, prévoyant que cette dernière couvrira 70% des besoins du marché local, au cours de cette année, ajoutant qu’ainsi, l’Algérie pourra passer à l’étape de l’exportation des médicaments. Selon lui, ce taux de couverture réalisé cette année est, bel et bien, le fruit de la stratégie de l’encouragement de l’État à la fabrication du médicament, arguant que ceci à permis de réduire de 4% la facture d’importation de médicaments, en 2016. En effet, Abdelmalek Boudiaf a révélé que l’État envisage, actuellement, une couverture totale des besoins locaux dans la production de médicaments, et ce, avant de passer à l’exportation vers des pays africains, soulignant que certains médicaments algériens ont été déjà exportés vers onze pays en Afrique. Dans ce contexte, Boudiaf a manifesté son optimisme concernant l’avenir du marché algérien de médicaments, tout en appelant à encourager les opérateurs privés et les laboratoires internationaux à travailler permettant à l’Algérie de passer au rang des pays exportateurs de médicaments. En outre, Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a fait état d’un bilan de 358 médicaments interdits à l’importation, estimant que cela aura un effet positif sur les industriels locaux. Pour rappel, la facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 5% au cours de l’an 2016 comparativement à la même période en 2015, ceci, en dépit de la baisse remarquable des quantités importées de 10,4%, soit 21.557 tonnes, en 2016, contre 24.064 tonnes, en 2015.
En parallèle, il a affirmé que l’Algérie compte, actuellement, 80 unités de production de médicaments, prévoyant que ce tissu atteindra, bientôt, les 150 unités, à travers le pays. En fait, Abdelmalek Boudiaf a inspecté, au cours de sa visite dans la capitale de l’Ouest algérien, des lignes de production des antibiotiques, des médicaments pour diabétiques et des anti-inflammatoires au niveau de l’usine SOPHAL, située dans la localité de Hassi Ben Okba. Du coup, il a annoncé qu’une nouvelle ligne de production de l’antibiotique « céphalosporine », mettant, ainsi, un terme à l’importation de ce produit. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a reçu des explications sur le fonctionnement des services de l’hôpital régional de la Sûreté nationale d’Oran, ceci, avant d’inspecter le projet de l’hôpital des brûlés, implanté dans la cité « USTO », à l’est d’Oran, appelant à l’accélération de la cadence des travaux de la réalisation de cette infrastructure hospitalière.
Salim Lariche