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POUR SE DÉROBER FACE À L’AGRESSION MILITAIRE QU’IL A COMMISE CONTRE LES SAHRAOUIS : Le Maroc actionne sa machine de propagande

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Alors que le royaume chérifien continue d’actionner ses médias et ses lobbying de soutien à sa colonisation du Sahara occidental, de Paris, à l’entité sioniste, Israël, en passant par les monarchies du Golfe, à leur tête les Emirats arabes unis, il est rappelé à l’ordre par des institutions sur les plans continental et International, ainsi que par des responsables politiques de pays et d’institutions à travers le monde, en plus d’ONG européennes, africaines, asiatiques, d’Amérique et d’Amérique Latine.

À cela s’ajoutent les articles de presse, les reportages et documentaires de chaîne TV de par le monde sur la dernière question de décolonisation en Afrique inscrite au Nations unies, le Sahara occidental, depuis la violation militaire marocaine, le 13 novembre dernier, de l’Accord du cessez-le-feu de 1991 paraphé sous l’égide de l’ONU avec le Front Polisario, lequel a riposté. Si les déclarations de soutien des monarchies du Golfe au royaume chérifien, dans son agression militaire contre les civils sahraouis à Guerguerat, le 13 novembre dernier, n’a pas été une surprise pour le peuple sahraoui ni pour ses soutiens dans sa lutte armée, avant 1975, contre l’occupant espagnole, pour ne citer que les documents co-signés par Rabat, Alger et Nouakchott, remis aux Nations unies, (ONU) dans l’objectif de mettre un terme à toutes les colonisations en Afrique, dont le Sahara occidental, inscrit en tant que question de décolonisation sur l’agenda onusien depuis 1966. Une lutte d’une peuple pour sa dignité et son indépendance contre l’occupant espagnol, qui ne pouvait que se poursuivre, dès 1975, avec la volte-face du Maroc par son envahissement militaire du Sahara occidental. Occupation militaire des territoires sahraouis rendue possible par la violation par l’Espagne, à travers les Accord de Madrid, de la Légalité internationale consacrant la décolonisation du Sahara occidental, à travers la tenue référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. des accords signés en 1975 privilégiant la protection des intérêts de l’ex-puissance occupante du Sahara occidental, l’Espagne, en l’occurrence, ainsi que d’ex-colonisateurs du continent africain, dont la France, à travers la présence illégale et illégitime du Maroc au Sahara occidental. Si dans sa politique de fuite en avant et de fait accompli le royaume chérifien mise sur ses alliés traditionnels, Paris et Madrid, et depuis les années 80, du soutien à l’abri des projecteurs, de l’entité sioniste, laquelle a traduit et supervisé la construction du mur de la honte séparant le Sahara occidental, avant qu’elle ne le reproduit sur les terres palestiniennes, des images d’archives dont des TV occidentales, montrent clairement des emblèmes de monarchies arabes brandis par les militaires marocains, lors de leur invasion des territoires sahraouis, sous ordre de Hassan II, père de Mohammed VI. Ce dernier persistant à imposer un système politique banni par les peuples d’Afrique et d’ailleurs, notamment ceux ayant vécu la colonisation et son autre facette, l’apartheid. Aux appels lancés par le Roi Mohamed V, dont le royaume craint des bouleversements et la colère de ce qu’il qualifie de sujets, les marocains, non seulement du fait des conditions socio-économique difficiles dans lesquelles est plongé le peuple marocain, dont principalement ses catégories les plus vulnérables confrontées aux conséquences gravissimes générées par la pandémie du Covid19, au Maroc et dans les pays occidentaux. Mais aussi par les voix, notamment de la nouvelle génération de jeunes marocains refusant de vivre sous un système monarchique, en ce 21eme siècle, d’autant plus que ces dernières semaines, la promotion de l’image du fils de Mohamed VI, un jeune adolescent traversant le tapis rouge royal, se préparant à prendre le relais de son père. Des images qui si elles ont pu être promues par le passé, durant le règne des années de fer et de sang, de Hassan II, montrant son fils Mohammed VI, alors prince, s’exercer pour accéder au trône, il est difficile de faire passer ce message, en ces temps modernes où les moyens technologiques et l’ouverture sur le monde ne manque pas d’apporter le souffle du vent, refusant des système politiques archaïques, monarchiques et de surcroît coloniaux, au Sahara occidental et en Palestine, et avec un nouveau visage au Yémen etc.

Le Royaume chérifien accablé par la primauté de la force du droit international sur la realpolitik et le fait accompli
Si pour le membre permanent au conseil de sécurité, la Russie en l’occurrence, son ministre des affaires étrangères Sergüe Lavrov a rappelé les points fondamentaux sur lesquels repose le règlement du conflit opposant le Maroc et le Front Polisario, sur le Sahara occidental, réaffirmant la position de principe de Moscou en faveur du règlement du conflit «  sur la base des principes universellement reconnus du droit international », d’autres voix continuent de s’élever, pour rappeler à l’ordre non seulement l’occupant marocain mais également l’Onu et son conseil de sécurité. Le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara Occidental, après avoir condamné « la rupture par le Maroc du cessez-le-feu dans le territoire non autonome du Sahara occidental » a appelé l’ONU et son Conseil de sécurité « à assumer leurs responsabilités quant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui » a indiqué un communiqué dudit-groupe dans un communiqué. Aussi sur les crimes de guerre et contre l’humanité dans les territoires sahraouis occupés, dont font état des ONG de protection des droits de l’Homme, lors de la 67e session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), celle-ci a été alertée sur ces crimes, dont ceux induits par la violation par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 à Guerguerat, « par l’agression de l’armée marocaine, de manifestants réclamant pacifiquement l’indépendance du Sahara occidental » souligne la Commission nationale sahraouie des droits de l’Homme (CONASADH) dans une communication à cette rencontre.
Aussi plus loin de notre continent, l’ONG américaine, Democracy Now, diffusant un reportage sur l’agression militaire marocaine à El-Guerguerat, elle apporte un démenti sanglant, au discours mensonger des responsables marocains et de la propagande du Makhzen et ses mensonges distillés à travers « un mensonge répété cent fois devient une vérité » ce qui ne peut être applicable, pour un système politique colonial et encore moins sur des faits historiques et des vérités politico-juridiques, contenus dans les documents de l’ONU et l’Union africaine, concernant la question de décolonisation du Sahara occidental. Dans le reportage précité, il a été mis en avant, la question de la violation, par le Maroc, du cessez-le-feu dans la zone tampon, sans manquer d’informer l’opinion américaine et autre, par un résumé historique sur le Sahara occidental, indiquant le territoire « le plus miné » par l’armée marocaine, et « le plus inaccessible » au monde, en raison du blocus médiatique et politique imposé, par le Maroc, sur les territoires occupés du Sahara occidental, lesquels connaissent ces dernières semaines, une répression violente contre les sahraouis, exprimant pacifiquement leur droit à l’indépendance du peuple sahraoui et de son pays. Présenté par la journaliste Amy Goodman, récipiendaire, pour rappel, en 2008 du « Prix Nobel alternatif », elle a d’emblée présenté l’historique de la question du Sahara occidental, que le Maroc occupe depuis 1975 « au mépris des résolutions des Nations unies et de la communauté internationale », et durant les 26 minutes de ce documentaire –reportage, la journaliste rappelant que « le Sahara occidental est largement considéré comme la dernière colonie d’Afrique », mettant en branle la propagande et les mensonges de Rabat. Un rappel, que la journaliste a voulu, à travers lui, mettre aussi à nu, le rôle des médias occidentaux «  à occulter » la nature et les caractéristiques de la question sahraouie, à savoir la dernière question de décolonisation en Afrique inscrite à l’ONU et à l’UA, que les Médias occidentaux, principalement Français, font fi, pour permettre le passage du mensonge et de la propagande marocaine, comme l’exige les lobbies pro-marocain et les nostalgiques des temps des Empires coloniaux qui se sont écroulés, sur le continent africain, par la simple volonté des peuples à s’affranchir des chaînes de la colonisation et du code de l’indigénat, en Afrique. Par ailleurs, des experts du droit international, africains et étrangers, des juristes et des militants des droits de l’homme, n’ont pas manqué de mettre en avant que les multiples violations par le Maroc des résolutions de l’ONU, notamment par son refus de se plier à la Légalité internationale, n’a d’égale que celles commises aussi par l’entité sioniste en Palestine, sans que le Conseil de sécurité impose le respect et l’application de ses propres résolutions et de l’AG de l’ONU, au Sahara occidental et en Palestine occupée.
Il est à relever, par ailleurs, que certains analystes évoquent la teneur de la dernière résolution 2548, adoptée fin octobre dernier, par le Conseil de sécurité et sa non nomination de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, en vacance depuis 18 mois, en raison du lobbying, français, israélien et américain ayant été des signes encourageant pour le Maroc de persister à aller sur l’occupation de la zone tampon de Guerguerat et de son agression militaire, en violation de l’Accord de cessez-le-feu, ayant conduit à la riposte de l’armée populaire sahraouie de libération et de la décision du Front Polisario de son retrait du dit Accord qu’il a signé avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU en 1991, en prévision de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans une période ne dépassant pas les six mois. Depuis, l’application du Droit international est en stand bye, à ce jour, au Sahara occidental et le peuple sahraoui, à travers son unique et seul représentant légitime affirme aux membres du Conseil de sécurité, que le temps d’attendre pacifiquement de glisser l’urne de l’Indépendance s’est arrêté avec la violation, par l’armée marocaine, le 13 novembre dernier, de l’Accord du cessez-le-feu. Au conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités dans le maintien de la paix et la sécurité internationales, en mettant fin au conflit entre le Maroc et le front Polisario, sur une question de décolonisation, par l’annonce de la reprise de négociations et un calendrier pour la tenue du référendum d’autodétermination des sahraouis.
Karima Bennour

L’ARMÉE SAHRAOUIE A RIPOSTÉ SUITE À L’AGRESSION MILITAIRE DU MAROC À GUERGUERAT
Le constat accablant du journal allemand FAZ
Le journal allemand Frankfurter Aligemeine Zeitung (FAZ) a rappelé, dans une de ses récentes éditions, l’historique de la question du Conflit opposant l’occupant marocain au Front polisario, sur le Sahara occidental, sans manquer de rappeler que les territoires sahraouis sont soumis à un processus de décolonisation inachevé et a été envahi militairement par le Maroc en 1975. Concernant les derniers développements survenus sur ce conflit, ce titre de la presse allemande a rapporté, sans tomber dans les filets de la propagande marocaine et des mensonges des soutiens du Maroc, dont la France et ses médias, que la fin du cessez-le-feu, annoncée le 13 novembre dernier, par le Front Polisario « est intervenue après l’opération militaire du Maroc dans la zone démilitarisée d’El-Guerguerat », zone tampon, tracée par l’ONU et contenue dans les accords de cessez-le-feu en question. Plus loin dans le dit-article, le rédacteur a rapporté la déclaration de M. Khatri Addouh, membre du Secrétariat du Front Polisario, faisant état « de la poursuite de la guerre qui s’étendra sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental, tant que les Nations unies ne seront pas à la hauteur de leur responsabilité » et n’exerceront pas, poursuit la même source, «des pressions sur le Maroc pour l’amener à tenir les engagements pris en 1991 ». Selon Frankfurter Aligemeine Zeitung qui après avoir fait le tour de l’historique de la question sahraouie, notamment de 1975, date de l’invasion marocaine du Sahara occidental, et de la guerre entre l’armée de libération populaire sahraouie et le Maroc, au cessez-le-feu, signé, par ces deux parties sous l’égide de l’ONU, en vue de la tenue du référendum d’autodétermination, la non organisation de celui-ci, depuis 1991 à ce jour « a fait augmenter la frustration, en particulier chez la jeune génération sahraouie qui n’a cessé d’appeler à reprendre les armes pour l’indépendance du Sahara occidental » en particulier, note le journal «après l’adoption, par le conseil de sécurité de l’ONU, de la dernière résolution ». L’un des grands titres de presse écrite en Allemagne a précisé que le Maroc, « devenu partenaire important pour l’occident, notamment dans la lutte contre la migration illégale, est de plus en plus cité comme pays qui pourrait reconnaître Israël, à l’instar des Émirats arabes unis ».
K.B/Agences

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