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Grammy Awards : Des artistes étrillent Donald Trump

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La cérémonie des Grammy Awards, dimanche soir, à Los Angeles a eu des accents politiques. Plusieurs artistes se sont ouvertement opposés à Donald Trump.
Comme aux Golden Globes, la cérémonie des Grammy Awards, dimanche soir, à Los Angeles, a été ponctuée de déclarations politiques, beaucoup d’artistes s’opposant ouvertement au nouveau président Donald Trump, dénonçant notamment sa politique anti-immigrés. «C’est précisément le moment pour les artistes de se mettre au travail», a lancé la plantureuse Jennifer Lopez, citant l’écrivaine afro-américaine Toni Morrison, mais sans jamais nommer le président américain. La fille de Michael Jackson, Paris Jackson, a de son côté appelé à utiliser ce type de retransmissions comme une «plateforme de protestation», concluant par un message contre la construction d’un oléoduc controversé dans le Dakota du Nord et auquel Donald Trump a donné son feu vert.

Donal Trump qualifié « d’agent orange »
Plusieurs rappeurs comme le légendaire groupe de rap A Tribe Called Quest, Anderson .Paak ou encore Busta Rhymes, ont eux aussi livré des prestations chargées politiquement. Busta Rhymes a par exemple qualifié Donald Trump d’«agent orange», une double référence au teint du président républicain et aux ravages causés par ce défoliant durant la guerre du Vietnam. «Je veux juste remercier le président agent orange qui perpétue tout le mal que tu as perpétué», a-t-il lancé en recevant un prix. «Nous nous rassemblons! Nous les gens!», a encore crié le rappeur, tandis que des artistes passaient à travers un mur, référence à celui que Donald Trump veut construire à la frontière avec le Mexique. Plusieurs dizaines de personnes, dont certains portaient des voiles, marchaient également silencieusement vers la scène pendant la prestation.
Celle de A Tribe Called Quest a également été très commentée. Les pionniers du rap ont clôturé une intervention par le cri «Résistez! Résistez! Résistez!», après avoir fait lever le poing à des artistes noirs et mis en scène des policiers évoquant des nazis. Donale Trump, qui réagira peut-être sur son compte Twitter comme à son habitude, peut se consoler avec la tenue de la chanteuse Joy Villa. L’artiste est arrivée sur le tapis rouge, vêtue d’une cape blanche… qu’elle a enlevée pour révéler une robe bleu, blanc, rouge, avec l’inscription devenue célèbre dans le monde entier Make America Great Again (rendre à l’Amérique sa grandeur, le slogan de campagne de Donald Trump). La chanteuse s’est ensuite tournée pour afficher fièrement son soutien au nouveau président, dont le nom était écrit en toutes lettres, sur l’arrière de la robe. Sur son compte Instagram Joy Villa a proclamé: «Ma plateforme artistique n’est qu’AMOUR!».

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