Le Bayern Munich et le Paris SG s’affronteront dimanche au stade de Lisbonne (20h00, algérienne), dans une finale inédite de la Ligue des champions d’Europe de football, pour succéder au palmarès de l’épreuve aux Anglais de Liverpool, éliminés sans gloire en 1/8e de finale.
«Nous étions très heureux, mais on prépare la vraie célébration pour la finale, si on la gagne», a reconnu l’ailier munichois Kinsgley Coman, passé par le PSG (2013-2014). Le parcours des deux clubs pour parvenir à cette finale, aura été bien différent : Si le Bayern favori sur le site Betwinner s’est baladé en éliminant notamment le FC Barcelone (8-2) et les Français de L’Olympique Lyon (3-0), le PSG a démontré un certain réalisme pour d’abord écarter en 1/4 de finale, aux forceps, les Italiens de l’Atalanta Bergame (2-1), avant de faire une bouchée des Allemands du RB Leipzig en demi-finale (3-0). D’un côté, le «Rekordmeister», victorieux de ses 21 derniers matches, vise le triplé, après avoir déjà empoché la Bundesliga et la Coupe d’Allemagne cet été. «Nous avons plus de meilleurs joueurs à tous les niveaux qu’à l’époque», a estimé le capitaine et gardien de but Manuel Neuer, en comparant l’effectif actuel à celui de 2013, l’année du dernier titre européen des Bavarois dont il est l’un des derniers rescapés.
De l’autre, le PSG est monté en puissance durant son séjour lisboète, malgré les blessures et le manque de compétition en raison de la fin anticipée de son Championnat dès mars. Le duo formé par Kylian Mbappé et Neymar le rend capable de battre n’importe qui, estiment les observateurs. L’entraîneur allemand du PSG Thomas Tuchel semble avoir un tandem de choc : Neymar et Kylian Mbappé.
«C’est notre point fort, clairement», a reconnu l’entraîneur parisien, vantant les qualités de un-contre-un de «Ney» et de vitesse de «Kyky» qui se complètent. Cette première finale de C1 pour le PSG de son histoire a déjà écarté le spectre de la «malédiction» européenne que les supporters craignaient, même si Paris doit encore compter avec quelques doutes avant la finale, au sujet de Keylor Navas et Marco Verratti, incertains. «Il nous reste 90 minutes, les plus importantes de notre carrière de footballeur et de l’histoire du club», a estimé Verratti, conscient qu’un titre fera basculer le PSG dans un autre monde. La commission d’arbitrage de l’Union européenne de football (UEFA) a désigné l’Italien Daniele Orsato pour diriger cette finale. Il sera assisté de ses compatriotes Lorenzo Manganelli et Alessandro Giallatini.
