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ENTRÉE OU NON DE LA GRÈVE DE L’INTERSYNDICALE : Tout se saura le 20 janvier

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Au moment où les négociations entre la ministre de l’Éducation nationale et les syndicats autonomes sont dans l’impasse, le recours à la grève pour le 21 janvier prochain s’annonce irréversible.

Malgré ce, la ministre du secteur, Nouria Benghebrit, continue d’affirmer que le dialogue reste ouvert, tandis que le ministère n’a en aucun moment, opté pour un mode de gestion unilatéral. Profitant de la célébration de la journée nationale de la commune à l’école La liberté, la ministre a affirmé, hier, que son département veille «à consulter et à associer tous les syndicats aux séances de dialogue» autour des questions intéressant le secteur. «Nous veillons à consulter et à associer tous les syndicats aux séances de dialogue autour des questions intéressant la famille de l’Éducation et le secteur», a-t-elle déclaré, en précisant que «les portes du ministère demeuraient ouvertes à la concertation avec les partenaires sociaux autour de ces questions». Selon ses dires, le ministère de l’Éducation n’opte pas pour un mode de « gestion unilatérale » du secteur, réaffirmant la pleine disponibilité de la tutelle « au dialogue et à la concertation » avec les syndicats de l’Éducation. « Près de 98% des propositions, pertinentes d’ailleurs, formulées par les syndicats ont été prises en considération », a souligné la ministre, relevant, toutefois, l’impossibilité de satisfaire certaines revendications.
Pour sa part, l’inspecteur général au ministère de l’Éducation, Nadjadi Messaguam a accusé, hier, les syndicats, dans une déclaration à la chaîne Ennahar, de prendre en otage les élèves pour exercer sa pression sur le gouvernement. Pour lui, cette méthode ancienne ne peut apporter ses fruits, puisque la ministre préfère résoudre les dossiers grâce au dialogue. En ce qui concerne l’impact du mouvement de protestation sur le déroulement des cours, il a exclu ce scénario en affirmant que les enseignants sont conscients de la lourdeur de la responsabilité qui leur est assignée.
À rappeler que l’intersyndicale de l’Éducation, qui est composée de six syndicats (Satef, Unpef, Snapest, Snte, Cnapeste et le Cla) avait appelé, il y a 15 jours, à une grève nationale, le 21 janvier, suivie de plusieurs sit-in devant les directions régionales de l’éducation. Lesdits syndicats ont décidé de recourir à nouveau à la grève, arguant que le ministère avait refusé « le dialogue autour de la plateforme de revendications » portant essentiellement sur la révision du statut particulier du secteur, le respect de la liberté de l’activité syndicale et la révision de la loi sur la retraite.
Il est utile de rappeler que le ministère de l’Éducation nationale avait entamé, au lendemain du dépôt du préavis de grève, une série de rencontres avec les partenaires sociaux pour traiter les dossiers soulevés. Ces derniers avaient même annoncé, auparavant, leur retrait de la Charte de l’éthique signée en 2015 avec la tutelle, marquant ainsi la fin de la trêve sociale. Malgré ces assurances, les différents syndicats ont affirmé, hier, que le recours à la grève est inévitable.
Lamia Boufassa

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