Visiblement, l’entraîneur de la sélection algérienne, Christian Gourcuff, commence à perdre de l’envie pour suivre de près les joueurs du championnat algérien, contrairement à ce qu’il faisait à ses débuts à la barre technique des Verts. Le technicien français donne même l’impression de s’être rendu compte que les clubs algériens ne produisent désormais plus de joueurs capables de rivaliser avec leurs compatriotes formés dans les écoles de football européennes, notamment françaises. Sinon comment expliquer cette absence prolongée de l’ex-entraîneur du FC Lorient qui, depuis la fin du match Algérie-Tanzanie, et qui avait vu les Fennecs s’imposer avec un score large (7-0), sauvant du coup la tête de leur coach, n’a plus donné signe de vie. L’homme était rentré en France où il se trouve depuis le 18 novembre dernier, alors qu’il nous avait plutôt habitué à passer la plupart de son temps en Algérie, suivant de près les rencontres du championnat local dans l’espoir de détecter des éléments à même de donner un plus à la sélection nationale quand le besoin se fait sentir. Et pour expliquer justement cette attitude étrange de Gourcuff, dont le retour à Alger est prévu pour la fin du mois en cours, certains pensent que les fameux propos tenus par l’homme à l’issue du match amical contre le Sénégal en octobre dernier sont pour quelque chose dans ce comportement. En effet, ce jour-là, le technicien breton avait tiré sur tout le monde : joueurs, entraîneurs, supporters et journalistes.Il est même allé jusqu’à avouer s’être trompé sur les Algériens qui, après les prestations mi-figue, mi-raisin, de leur sélection depuis un bon bout de temps, sont montés au créneau pour réclamer tout simplement le départ du sélectionneur.Une réaction qui n’a pas été du goût de Gourcuff, qui, semble-t-il, n’est pas du tout prêt à passer l’éponge. On est même tenté de dire que le technicien français fait désormais tout pour éviter le contact avec les supporters algériens, raison pour laquelle il ne supervise plus les rencontres du championnat. Le fait que la quasi-totalité des joueurs du ‘’Club Algérie’’ évoluent à l’étranger arrange davantage les affaires de l’entraîneur national qui n’aura ainsi pas besoin de faire le tour des stades algériens. C’est ce qui explique en outre sa tendance à renforcer davantage par des joueurs franco-algériens comme le montrent ses contacts avec les Benzia, Ounas et Hanni, pour ne citer que ceux-là. Voilà donc qui permet à Gourcuff de n’avoir plus l’obligation de se rendre à Alger où il ne se sent plus apparemment à l’aise. Cette nouvelle donne nous pousse à nous interroger si le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ne songeait pas à réduire le salaire du Français. Toucher 50.000 euros mensuellement pour travailler seulement dans les dates Fifa n’est pas correct aussi de sa part.
Hakim S.