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Blida : Chaleur et manque d’eau, un calvaire pour de nombreux citoyens

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Depuis quelques jours, la chaleur est devenue caniculaire à travers tout le territoire national, et la wilaya de Blida ne déroge pas à cette vérité.
Certains jours, la température dépasse allègrement les 38°C à l’ombre et les gens cherchent désespérément un peu de fraîcheur chez eux ou à la mer, en abusant des climatiseurs et de la douche. Mais là, un problème terrible les attend car depuis quelques semaines les robinets sont devenus plutôt avares de ce produit vital et les restrictions se font de plus en plus sentir.

Là où il y avait de l’eau en H24, ce sont des plages de quelques heures qui sont de mise, et là où le rationnement était déjà le quotidien pour les habitants, c’est l’ouverture des vannes qui ne suffit plus. En effet, dans de nombreuses communes, des quartiers entiers ne reçoivent à longueur d’année de l’eau qu’un jour sur deux ou sur trois, avec des plages horaires ne dépassant guère les deux ou trois heures, pour les plus chanceux. Durant l’hiver et une partie du printemps, la pression de l’eau est assez bonne et les citoyens peuvent remplir leurs citernes et attendre deux ou trois jours mais, depuis les premiers jours du mois de juin, la pression est très faible et les plages horaires se sont réduites et ont été modifiées du matin vers l’après-midi ou le contraire.
C’est juste un filet d’eau qui est lâché pendant ce temps et si les habitants du 1er et du 2ème étage peuvent remplir à moitié leurs citernes, les autres étages reçoivent à peine quelques litres du précieux liquide.
Des frictions entre voisins voient le jour, certains demandant aux autres de ne remplir que le strict nécessaire pour laisser l’eau arriver vers les premiers affirment qu’eux-mêmes n’ont pu récolter qu’une infime quantité d’eau.
Les services concernés affirment que le niveau des nappes a fortement baissé en rappelant la faible pluviométrie de l’année passée ou en mettant en cause les déperditions d’eau, l’utilisation abusive de certains ou affirment qu’ils ouvrent les vannes de la même manière mais que c’est l’eau qui ne suffit plus. Le citoyen moyen se voit obligé de se rabattre sur les propriétaires de camions citernes qui lui imposent des prix exorbitants arrivants jusqu’à 1000 DA pour un mètre cube d’eau pas toujours bonne, et il peut s’estimer heureux quand ces propriétaires de camions daignent venir jusque chez lui.
Dernièrement, une rumeur a fait son apparition arguant que la distribution de l’eau a été cédé à un privé qui va imposer ses lois et faire payer les citoyens le prix qu’il veut.
D’autres parlent de deux poids, deux mesures en affirmant que les quartiers où habitent les autorités sont desservis sans discontinuer alors que certains déclarent que l’employé chargé de l’ouverture et de la fermeture des vannes exige de l’argent pour ouvrir un peu plus le robinet. En tous les cas, des promesses ont été faites par des responsables mais nous ne voyons pas encore leur concrétisation sur le terrain.
Hadj Mansour

 

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