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STABILISATION DU PRIX DU PéTROLE : Caracas appelle à une réunion d’urgence sur la question

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à moins d’un mois de la  tenue, à Alger, de la réunion du Forum mondial de l’énergie, septembre prochain, le président vénézuélien, Nicolas Maduro  a appelé, une nouvelle fois,ses collègues, les  pays membres de l’Opep et  hors-Opep à une  réunion pour «stabiliser» le prix de l’or noir actuellement à moins de 40 dollars le baril,  pour être entre les 50 à 60 dollars par baril.

Un dialogue entre le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino  a déjà commencé avec le  nigérian Mohammed Barkindo, nouveau secrétaire général de l’Opep, en vue  outre de tenir cette rencontre et d’éviter qu’elle soit un échec, comme ce fut le cas  pour le conclave  de Doha sur cette même question. Le Forum mondial de l’énergie,  regroupant les membres du cartel et les principaux producteurs hors-Opep,  prévu septembre prochain à  Alger, devra répondre à l’appel du président  de la République Bolivarienne, lequel pays est secoué par le recul drastique de son budget, à cause de la chute vertigineuse du prix du pétrole,  depuis plus d’une année et qui perdure. Même si les précédentes rencontres de   Doha et Moscou, les  membres de l’Opep et hors-Opep sont arrivés à s’entendre sur le gel de la  production du pétrole à son niveau de janvier dernier,  la condition de Ryad de s’y inscrire sur cette voie, si l’Iran fasse de même, bloque  l’application de l’entente  précitée,  sur la production de l’or noir.  Dans son discours télévisé, le Président vénézuélien, a indiqué à propos de la chute du prix du pétrole et de ses conséquences,  «cela n’est pas un problème juste de Maduro, c’est un sujet national et international de premier ordre» avant d’ajouter que  «nous avons lancé une bataille terrible pour stabiliser les prix du pétrole, en chute depuis de longs mois» a-t-il rappelé.
La reprise des cours du marché du pétrole, début juillet dernier, n’a pas duré, et le recul du prix  de cette matière a vite fait  de prendre le dessus, notamment après l’annonce de la hausse des réserves américaines, le  recul aussi des investissements à travers le monde dans le secteur  des hydrocarbures et enfin le retour en force de la production du pétrole iranien sur le marché international, depuis  outre la mise en œuvre de la levée des sanctions occidentales, en application de l’Accord conclu entre les 5+1  et Téhéran. Dans son annonce de  son adoption de l’idée du gel de la production de l’or noir à son  niveau de janvier dernier, après que sa production atteigne son niveau d’avant les sanctions occidentales, Ryad, après avoir  contribué, par sa surproduction de cette matière, lequel son prix  a atteint,  rappelons le, les 29 dollars, Ryad conditionne sa souscription  à l’entente,  par l’adoption  de  cette idée  par l’Iran.  Avec l’appel précité du président vénézuélien, pour tenir une réunion d’urgence et  les discussions entre le ministre vénézuélien du Pétrole avec le secrétaire général de l’Opep,  le prochain  Forum  mondial de l’énergie, à Alger, verra sans nul doute la  question de la réduction  de la production du pétrole à son niveau de janvier dernier, et orienter les travaux de cette conférence à des  rencontres bilatérales entre  les membres de l’Opep et hors-Opep, en vue d’aller concrètement à son  application. D’autant plus que le Forum mondial de l’énergie, outre qu’il regroupe des membres de l’Opep, il compte aussi des membres hors-Opep, parmi ses derniers, ceux ayant une influence sur les prix du cours du pétrole sur le marché international, d’une manière directe et indirecte. Il s’agit principalement des Etats-Unis, qui outre des réserves importantes de cette matière, sa politique étrangère,  notamment au Moyen Orient,  n’est pas sans impact sur le  marché international pétrolier, dont le cours des prix du baril, bascule entre son recul et sa hausse, selon les visées  de la stratégie de l’Oncle Sam, dans le monde en général, et en direction de certains  pays, dont le Venezuela, lequel  hostile à la politique étrangère  de Washington, qui voit avec un bon œil les conséquences, notamment politiques,   de la crise économique auquel le pays est confronté.
Karima Bennour

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