Accueil Culture+ Alger : Des œuvres de Ali-Khodja Ali exposées

Alger : Des œuvres de Ali-Khodja Ali exposées

0

Une exposition rétrospective des œuvres du peintre Ali-Khodja Ali a été inaugurée samedi à Alger à l’occasion de la célébration du dixième anniversaire de sa disparition.

Accueillie à la galerie «Seen Art», l’exposition intitulée «Jardin mystique» rassemble une trentaine de toiles, dessins et objets personnels de l’artiste disparu le 7 février 2010. Le visiteur peut découvrir des outils de travail de Ali-Khodja, notamment que son chevalet sur lequel est posé une toile inachevée de l’artiste, ainsi que d’autres œuvres. Ces œuvres, pour la plupart exposées et connues du public, remontent au début des années 2000, période à laquelle l’artiste a opté pour la peinture abstraite, avec des titres allusifs comme dans «Exaltation» (2010), «Temps suspendu» (2001), «Expansion» (2008) ou encore «Formes insolites» (2003). L’exposition donne à voir également des dessins à la plume au trait fin comme «Ensemble», «Volailles», «Vol de pigeons», où l’artiste illustre sa passion pour les animaux dans une représentation semi-figurative qu’il a adoptée dans les années 1960-1970. Ancien élève d’Omar Racim à l’Ecole des Beaux-arts d’Alger, Ali-Khodja Ali est l’auteur du premier timbre-poste émis le 5 juillet 1963. Miniaturiste et peintre, l’artiste a enrichi le catalogue philatélique algérien d’une cinquantaine de vignettes. Il a enseigné durant une trentaine d’années la décoration à l’Ecole des Beaux-arts, après avoir quitté, en 1961, le poste de dessinateur au Bureau d’étude du service de l’Artisanat, ancêtre du Musée des arts et traditions populaires. Après l’indépendance, il se consacre à la conception d’affiches, en se distinguant notamment par celle consacrée au premier Festival panafricain (1969). Mais n’abandonnera pas pour autant la peinture et continuera à participer aux expositions collectives. En 1990, Ali-Khodja Ali présente ses nouvelles toiles dans une exposition individuelle à Alger avant d’y exposer, pour une dernière fois, en 2009. «Jardin mystique» est visible jusqu’au 12 avril prochain à la galerie Seen Art.

Article précédentGhardaïa : Plus de 114 400 euros d’exportations en 2019 pour les entreprises locales
Article suivantLa guerre entre dans sa 10e année en syrie : Les civils, premières victimes