Accueil ACTUALITÉ UNE CAMPAGNE RÉFÉRENDAIRE DE FIN DE SEMAINE INTENSE : Des ministres et...

UNE CAMPAGNE RÉFÉRENDAIRE DE FIN DE SEMAINE INTENSE : Des ministres et des partis politiques haut la main

0

À une semaine du référendum du 1er novembre sur la révision de la Constitution, les partisans du « oui » continuent à sillonner les différentes wilayas du pays, multipliant les meetings à une allure soutenue.

Durant cette fin de semaine, des ministres du gouvernement, des partis politiques ainsi que des acteurs de la société civile ont marqué la scène médiatique. Une grande débauche d’énergie en faveur de la nouvelle Constitution.

Belhimer défend des « garanties en faveur de la scène médiatique »
Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé, jeudi dernier, que le projet d’amendement de la Constitution soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain prévoyait « des garanties à même de renforcer la scène médiatique en Algérie », lors d’une intervention lors de la cérémonie de distinction des lauréats du Prix du président de la République du journaliste professionnel, organisée au Centre international des conférences (CIC), en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, du président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche et nombre de membres du gouvernement et de hauts responsables. Ce projet « conférera au système des droits et libertés une nouvelle dimension dans le cadre de notre identité et constantes nationales », et ce, a-t-il souligné, « en offrant des garanties susceptibles de renforcer la performance des journalistes ». Le ministre de la Communication voit en ce projet d’amendement constitutionnel « l’intérêt qu’accorde l’État à la presse », traduit par l’article 54 qui « consacre le principe de liberté de la presse en détaillant les composantes de cette liberté, stipule le droit à la création de chaînes télévisées, de sites et journaux électroniques, interdit le discours de discrimination et de haine ». Un article en vertu duquel « aucune activité de journaliste ne saura être arrêtée sans décision judiciaire ». À cette occasion, le ministre a souligné l’importance accordée par le président de la République à la corporation de la presse, mettant en avant les grands axes contenus dans son message adressé aux journalistes à l’occasion de leur journée nationale, à savoir, entre autres, « les apports des journalistes à travers toutes les étapes traversées par le pays, l’incitation au numérique et aux solutions technologiques, l’élaboration d’un cadre juridique pour se mettre au diapason du développement technologique, faire preuve de patriotisme pour faire face à la cybercriminalité et l’impératif de moraliser la profession et le soutien des différentes compétences ».

Beldjoud : « Le peuple algérien tiendra sa promesse »
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud s’est dit jeudi dernier « convaincu » que « le peuple algérien tiendra sa promesse » pour opérer le changement à travers sa participation au référendum. S’exprimant lors d’une séance organisée dans le cadre de l’examen du budget sectoriel pour 2021, par la Commission des finances et du budget de l’APN, Beldjoud a déclaré que l’Algérie s’apprête à célébrer le 66e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération, affirmant sa conviction que le peuple algérien qui n’a pas manqué à son rendez-vous le 1er novembre 1954 pour la libération de l’Algérie, tiendra sa promesse cette fois-ci en faveur du changement à travers sa participation à une halte décisive de son histoire, à savoir le référendum populaire sur la Constitution du 1er novembre 2020 ». Il s’est félicité « des nouveaux acquis » que comporte la révision constitutionnelle, tels que « la consécration du droit du citoyen à l’information, le renforcement de la liberté d’expression, la créativité journalistique, en faveur de la citoyenneté et de la démocratie participative ».

Chanegriha : « Le peuple algérien fera entendre sa voix »
Le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, Chef d’État-major de l’ANP, a fait part jeudi de la conviction de l’ANP que le peuple algérien participera en masse le 1er novembre prochain au référendum sur l’amendement de la Constitution et fera entendre sa voix souveraine, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Nous sommes entièrement convaincus que ce peuple fier sortira en masse le 1er novembre prochain, pour participer au référendum sur le projet de révision de la Constitution et faire entendre sa voix souveraine concernant les amendements proposés, avortant ainsi les desseins de tous ceux qui guettent la sécurité et la stabilité de notre chère Algérie », a déclaré le général de corps d’armée dans une allocution prononcée lors d’une réunion d’orientation tenue à l’occasion de sa visite de travail et d’inspection au siège du Commandement des Forces terrestres.

El-Islah : « Le rôle des jeunes et la société civile consacré »
Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a affirmé jeudi dernier depuis Boumerdès que le projet de l’amendement de la Constitution consacre le rôle des jeunes et des associations de la société civile dans la nouvelle Algérie dont aspire tout citoyen. « Le projet d’amendement de la Constitution est une opportunité pour consacrer cette orientation aux jeunes et aux associations de la société civile », a indiqué Ghouini dans son intervention au cours d’une rencontre de sensibilisation organisée dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet d’amendement constitutionnel, soulignant l’impératif de « saisir cette opportunité pour servir le pays ». Il a, à cet effet, invité les jeunes (structurés ou pas) et les représentants des associations de la société civile à ne pas « limiter leurs activités et actions au seul aspect revendicatif », mais les « élargir, à l’avenir, à d’autres domaines dont le contrôle,  l’accompagnement, le suivi et l’émission d’observations comme stipulé dans la nouvelle Constitution ». Filali Ghouini a insisté, à ce titre, sur la nécessité de multiplier le nombre des associations dans divers domaines aussi bien au plan local que national, qualifiant les acteurs de la société civile (associations) de « véritables porteurs des préoccupations des citoyens et de défenseurs de leurs intérêts. Un fait consacré par l’amendement constitutionnel », a-t-il observé. Sur un autre plan, le président du Mouvement El Islah a lancé un appel au peuple algérien en vue de voter « Oui » pour le « projet de société porté par le projet d’amendement constitutionnel, qui sera soumis au référendum du 1er novembre et faire ainsi du slogan “Algérie nouvelle” une réalité concrète », a-t-il indiqué. Il a également plaidé pour la transformation de l’« acte de voter » le jour du référendum, en « une victoire du pays, contre tous les sceptiques et les semeurs de désespoir, qui veulent faire échouer ce référendum. Il faut faire de ce vote une halte principale dans l’histoire du pays, durant laquelle de nombreux dossiers seront tranchés », a-t-il souligné. Par ailleurs, Filali Ghouini n’a pas manqué d’exprimer sa « confiance en la majorité silencieuse (des Algériens) pour la réussite de ce référendum », car celle-ci « a toujours répondu présente lorsqu’il s’agit du sort et de l’avenir du pays », a-t-il affirmé. Le président du Mouvement El Islah a assuré que la réussite de ce référendum va « apporter un changement dans toutes les données, suivi par un changement dans les comportements à travers la consécration de l’État de Droit et de la Justice ».

TAJ : « Un passage sécurisé vers l’Algérie nouvelle »
La présidente du Tadjamaou Amal El Jazaïr (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a considéré jeudi dernier à Batna que le vote en faveur du projet d’amendement de la Constitution « garantira un passage sécurisé vers l’Algérie nouvelle ». Dans un rassemblement populaire des militants et sympathisants du parti, à la salle de conférences de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), Zerouati a souligné que ce choix constitue « une opportunité en or pour exprimer notre gratitude envers les chouhada et la Révolution de novembre 1954 et pour un départ réel vers le développement et la prospérité de l’Algérie avec son peuple et ses institutions ». Elle a invité, à l’occasion, les citoyens à « une large participation » à ce rendez-vous d’autant plus, a-t-elle soutenu que « l’Algérie affronte des défis qui imposent de passer vers une nouvelle phase dans laquelle elle sera forte par sa voix sur les tribunes internationales, par ses positions immuables et sa puissante détermination à parvenir par les propres bras de ces enfants à un développement national global ». La présidente de TAJ a considéré que « l’on ne pourra toutefois pas aller vers une Algérie forte qui préserve la dignité de tous et garantisse la justice sociale sans établir une base solide qui assure la force aux institutions et aux lois à travers un document unificateur et d’entente établi sur des principes et des fondements fermes ». Zerouati a considéré que le projet d’amendement de la Constitution représente « une Constitution valable pour toutes les générations et une plateforme qui rassemble la majorité des Algériens ». Elle a estimé, à ce propos, que l’occasion est venue « pour rendre le peuple algérien souverain dans ses décisions et dans le choix de ses représentants et de ceux qui en expriment les préoccupations et pour qu’il contribue efficacement à la construction et au développement du pays en allant voter le 1er novembre prochain en faveur du projet d’amendement de la Constitution ».

Front El-Moustakbal : « Le projet est meilleur que les précédentes lois »
Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd a affirmé jeudi à M’sila que le rôle de la presse est fondamental dans la campagne de sensibilisation quant à l’importance de voter, le 1er novembre en faveur du projet d’amendement de la Constitution. Dans un meeting populaire, animé dans le cadre de la campagne référendaire, à Dar El Hamlaoui, Belaïd a relevé que « la presse qui célèbre ce 22 octobre sa journée nationale a un rôle devant permettre de mieux comprendre le document du projet d’amendement de la Constitution et contribue à réaliser une forte participation au vote ». La presse, a ajouté Belaïd, qui a joué un rôle efficace durant la glorieuse révolution libératrice et pendant les phases de constructions est invitée aujourd’hui à « assumer un rôle efficace de soutien et d’accompagnement des différentes phases de présentation du projet d’amendement de la Constitution en transmettant les avis des spécialistes en droit constitutionnel qui sont les mieux habilités à en juger le contenu ». Le président du Front El Moustakbal a encore estimé que « le projet d’amendement de la Constitution pour lequel le peuple est appelé à s’exprimer le 1er novembre est bien meilleur que les précédentes Constitutions au regard des changements qu’il contient et qui permettent d’édifier une  “nouvelle Algérie” ». « Le document garantit l’équilibre entre les pouvoirs et préserve l’identité et les constantes nationales », a-t-il encore estimé.

Réseau NADA : « Une motivation pour plébisciter le projet d’amendement »
Le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant (Nada), Abderrahmane Araar, a considéré jeudi à Guelma que donner la qualité de partenaire à la société civile dans le projet d’amendement de la Constitution « motive pour le plébisciter ». Lors d’une rencontre régionale des wilayas dans l’Est du pays sur « le rôle de la société civile dans la Constitution », tenue au centre culturel islamique M’barek Boulouh, Araar a indiqué que « le projet d’amendement de la Constitution comporte 15 articles inhérents à l’association de la société civile en lui donnant la qualité de partenaire ». L’intervenant a estimé que « la société civile doit se hisser à la hauteur de ce partenariat », précisant que le projet d’amendement de la Constitution fait ainsi de la société civile « un partenaire des politiques publiques, de la gestion des équipements publics, de la pratique de la démocratie participative et de la lutte contre la corruption, ainsi qu’un partenaire des institutions consultatives et de contrôle dont celles de la jeunesse, du conseil économique et social et de l’observatoire de la société civile ». Ce projet, a-t-il souligné à ce propos, « accorde implicitement à la société civile la possibilité de se constituer partie civile dans certaines affaires devant les tribunaux ».
Hamid Mecheri

Article précédentVOITURES GPL : Réduction de 60% sur le prix de l’assurance
Article suivantSORTIE DE CRISE POLITIQUE EN LIBYE : Boukadoum affiche « la disponibilité permanente » de l’Algérie