Le porte-parole du ministère tunisien de la Défense nationale, le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati, a affirmé, avant-hier, l’arrestation de deux personnes dans la région d’Arzet, relevant du gouvernorat de Tataouine. Les deux individus s’apprêtaient, a-t-il indiqué à passer illégalement les frontières tunisiennes en direction de la Libye. À rappeler que l’armée tunisienne avait arrêté une personne pour les mêmes motifs. Le suspect avait alors avoué que quatre autres personnes allaient tenter de passer les frontières en direction des terres libyennes. Les autorités ont appréhendé, par la suite, deux personnes et les deux autres ont été arrêtées, hier.
Gaza : 35 ONG lancent un appel pour la levée du blocus
Plus d’une trentaine d’ONG ont lancé, hier, un appel aux dirigeants du monde entier pour faire pression sur Israël afin qu’il lève le blocus sur Ghaza qui entrave la reconstruction de la bande côtière un an après la guerre de 2014. « Un an après le conflit, à peine 5% des matériaux de construction nécessaires sont autorisés à entrer. À ce rythme, la reconstruction de Ghaza pourrait prendre 17 ans », souligne l’appel, signé notamment par Oxfam, Action contre la Faim, des ONG nationales d’inspiration chrétienne ou de défense des droits de l’homme, ainsi que l’ONG de cybermilitantisme Avaaz. « En ce jour anniversaire de la fin du conflit qui a opposé le gouvernement d’Israël et des groupes armés palestiniens, les organisations signataires demandent que les matériaux de construction tels que le bois, les barres de métal et le ciment soient autorisés à entrer à Gaza afin que les hôpitaux, les écoles et les logements puissent être reconstruits le plus tôt possible », indique le texte. Au cours du conflit « près de 19.000 logements ont été détruits et 100.000 personnes ont été privées de domicile. Les gouvernements bailleurs de fonds ont promis 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros) pour reconstruire Gaza. Mais les restrictions israéliennes portant sur les matériaux de construction retardent toujours les chantiers ».Les ONG soulignent que 11 écoles et universités ont été détruites, et 253 établissements ont été sévèrement endommagés. « 120 000 personnes n’ont toujours pas accès aux réseaux d’eau et d’assainissement » et « 81 hôpitaux et cliniques ont été endommagés ou détruits ». « Le gouvernement israélien est le premier responsable du blocus » soulignent les organisations signataires, même si elles « reconnaissent que les efforts de reconstruction sont également entravés par l’incapacité des partis politiques palestiniens à se réconcilier et à faire de la reconstruction une priorité, et par la fermeture par l’Egypte de ses frontières avec Gaza ».
Chine : cinq disparus dans des inondations au Yunnan
Cinq personnes sont portées disparues suite à des inondations qui ont frappé un district de la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a déclaré hier le département local de l’information. Des pluies torrentielles se sont abattues sur le district de Funing de mardi soir à mercredi matin, inondant des boutiques et des rues. Plus de 100 soldats ont été mobilisés pour les opérations de secours. Jusqu’à présent, 20 personnes ont été sauvées et plus de 100 personnes relogées, selon le département local de lutte contre les incendies.
La Cour suprême du Guatemala ouvre la voie à la levée de l’immunité du président du pays
La Cour suprême de justice du Guatemala a ouvert la voie mardi à la levée de l’immunité du président Otto Pérez, accusé de corruption, tandis que de plus en plus de voix s’élèvent dans le pays pour demander sa démission. Le même jour, un juge a ouvert une procédure pénale contre l’ancienne vice-présidente du Guatemala, Roxana Baldetti, accusée d’association de malfaiteurs, fraude et corruption passive dans la même affaire. Le porte-parole de la Cour suprême, Angel Pineda, a indiqué que les magistrats de la plus haute cour de juridiction du pays avaient jugé à l’unanimité la demande de mise en accusation de M. Pérez recevable, et transmis cette demande au parlement, à qui il revient à présent de décider de la levée de son immunité, pour qu’il puisse être jugé. Pour lever l’immunité du chef de l’Etat, un minimum de 105 voix des 158 députés est nécessaire. Le 13 août dernier la même demande, présentée par un député d’opposition, avait été rejetée. Le président Otto Pérez est accusé d’avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes, via lequel des fonctionnaires touchaient des pots-de-vin pour exonérer des importations de taxes. Le scandale avait été révélé en avril après une enquête menée par les autorités et une commission de l’ONU contre l’impunité.