À cause de la pandémie coronavirus, plusieurs services, dans les hôpitaux, ont été transformés en service Covid-19 pour maîtriser la maladie et la prise en charge du maximum de malades atteints.
En effet, depuis le début de la pandémie en mars 2020 ,l’Algérie a décidé de choisir la méthode des pays occidentaux pour faire face à la Covid-19, notamment dans son système de santé en consacrant la majorité de ses services au Covid, sans penser aux conséquences que pouvait engendrer cette stratégie. Les autorités ont commencé à fermer les services de pédiatrie, médecine interne, maternité, O.R.L, ophtalmologie. Au début, cette fermeture était temporaire puisque les autorités pensaient que cette situation ne dure pas longtemps et que cet état va rentrer dans l’ordre afin de reprendre les différentes activités médicales suspendues, telles les opérations et les consultations. « Certes après quelques mois, le ministre de la Santé a donné des instructions pour reprendre le travail et ouvrir ces services mais des semaines plus tard, on s’est retrouvé face une situation pire; ce qui nous a poussé à arrêter toutes les activités médicales et se concentrer de nouveau sur la Covid-19» a déclaré le Dr Merabet dans un média. Cependant, l’ouverture des services Covid dans les établissements hospitaliers a engendré les fermetures d’autres services, causant le report de beaucoup de rendez-vous d’interventions chirurgicales, ainsi que des consultations de nombreux malades atteints de maladies chroniques; comme le diabète. Aujourd’hui beaucoup de malades demandent l’ouverture de ces services et la reprise normale des prestations.
Sarah O.
ELLE A FAIT 180 DÉCÈS PARMI LE PERSONNEL SOIGNANT
Inscription de la Covid-19 sur la liste des maladies professionnelles ?
Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet a émis le vœu de l’inscription de la Covid-19 sur le tableau des maladies professionnelles. Il a indiqué, d’autre part, que depuis l’avènement de la pandémie en Algérie 180 décès ont été enregistrés au sein du personnel soignant des deux secteurs privé et public. Il a fait état en outre de 11 000 cas testés positifs. Selon Merabet, qui s’exprimait dans une chaîne de télévision privée, les professionnels de la santé sont directement confrontés au virus, ce qui avait impliqué un tel bilan. Pourtant avait-il souligné, les décès et les contaminations auraient pu être évités à travers un mécanisme bien structuré permettant de casser la chaîne de contamination parmi tout le personnel soignant. Cela aurait pu se faire à travers, entre autres, des dépistages systématiques du personnel afin de détecter d’éventuels cas contaminés et les isoler.
Ania N.ch.
