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Nouri, à propos de la facture alimentaire : «l’Algérie couvre 72 % de ses besoins»

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L’Algérie assure 72% de ses besoins alimentaires. Un taux qui dépasse légèrement la moyenne internationale, estimée à 70%. Le chiffre a été communiqué par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri. «72% de nos besoins sont couverts par la production nationale», a-t-il annoncé. Le ministre a voulu mettre un terme à la spéculation concernant la facture alimentaire de l’Algérie. En marge d’une rencontre avec son homologue des Ressources en eau concernant le programme de dédoublement des superficies à irriguer tenue, hier à Alger, le ministre de l’Agriculture s’est réjoui d’un résultat qui hisse l’Algérie au rang des pays agricoles. Pour lui, tous les pays du monde importent des produits agricoles, les États-Unis d’Amérique, y compris.

Abdelouahab Nouri a même fait la comparaison avec les USA, considérés comme le plus grand pays producteur de produits agricoles, et qui ne couvrent que 70% de leurs besoins. «Il n’existe pas un pays qui n’importe pas de produits agricoles», a-t-il estimé, s’interrogeant sur le fait de crier au scandale concernant la facture alimentaire de l’Algérie. Selon les chiffres fournis par le ministre de l’Agriculture, en charge de l’approvisionnement du marché national, en produits stratégiques agricoles de première nécessité, la facture alimentaire de l’Algérie ne dépasse pas les quatre (4) milliards de dollars. En faisant cette déclaration, Abdelouahab Nouri a voulu apporter une réponse à ceux qui tartinent sur ce sujet. Avec le dédoublement de la superficie agricole à irriguer durant le quinquennat 2015-2019, l’objectif est d’atteindre l’autosuffisance dans le domaine agricole. La lutte contre la flambée des prix: une affaire de tous. Interrogé, par ailleurs, sur la flambée des prix de certains produits agricoles, Abdelouahab Nouri s’est dit ne pas être responsable des prix appliqués sur le marché des fruits et légumes.
Il a pointé un doigt accusateur en direction de ceux qui jouent les intermédiaires entre les agriculteurs et les consommateurs. «C’est la spéculation qui fait augmenter les prix de ces produits», a-t-il expliqué. Dans son constat, livré aux journalistes, le marché des fruits et légumes connaît une «dérégulation». Face à ces spéculateurs qui sont derrière la dérégulation du marché des fruits et légumes, le ministre de l’Agriculture a levé le drapeau blanc. Une sorte d’aveu d’impuissance du ministère de l’Agriculture face à la mafia qui sévit sur le marché des fruits et légumes. Abdelouahab Nouri a estimé que la lutte contre ce phénomène implique plusieurs départements ministériels, dont celui du Commerce en premier lieu.

Hacène Naït Amara

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