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1 octobre 2023
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NICOLAS SARKOZY SERA JUGÉ DEBUT 2025 DANS L’AFFAIRE DE FINANCEMENT LIBYEN DE SA CAMPAGNE DE 2007 : Mort lente d’un va-t-en-guerre !

L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a du mal à se débarrasser de ses déboires judiciaires. À peine arrive-t-il à oublier l’affaire des « écoutes téléphoniques » dans laquelle il a été condamné, en mai 2023, à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence, l’homme placé sous contrôle électronique est rattrapé par le scandale de financement libyen de sa campagne électorale en 2007. Rendez-vous pris début 2025 avec le tribunal correctionnel de Paris.

Tant bien que mal, Sarkozy tente de redorer son blason. Il y a quelques jours, intervenant entre deux voire plusieurs séquences judiciaires à considérer les nombreuses affaires dans lesquelles son nom est cité, Sarkozy a ouvert une brèche dans cette tribune consacrée à la présentation de son livre « Le temps des combats », pour accoucher d’un brûlot contre l’Algérie. Dans un langage belliqueux, l’homme derrière la destruction du pays de Kadhafi qui s’affuble du titre de « libérateur du peuple libyen », recommande à Emmanuel Macron d’arrêter de s’investir dans un quelconque « rapprochement » avec l’Algérie pour ne pas « fâcher » le Maroc de son « ami » Mohammed 6. Bref, on comprend mieux dès lors pourquoi une telle sortie acerbe à l’égard de notre pays dans sa sortie hors-contexte. Tout compte fait,  Sarkozy n’a que les faux-fuyants pour tenter d’apaiser ses souffrances devant cette mort « politique » lente qui l’attend à l’horizon.
En effet, rapporte ce vendredi plusieurs médias français, l’homme qui traîne le « bracelet électronique » tel un boulet est appelé, début 2025, pour répondre des accusations de financement libyen de sa campagne électorale. On s’en souvient déjà qu’avant l’agression de la Libye en 2011, le colonel El Kadhafi avait dénoncé, ce qui sera révélé que trois ans plus tard dans la presse, une trahison de Sarkozy qui, pourtant, aurait reçu des fonds (50 millions d’euros) pour sa campagne électorale en 2007. Plus tard, c’est le fils, Seif El-Islam qui avait témoigné à charge contre l’ancien locataire de l’Elysée.
Pour l’affaire en question, deux magistrates financières ont signé, jeudi, le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de Nicolas Sarkozy et de douze autres personnes pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, selon le procureur national financier, Jean-François Bohnert.
Farid Guellil

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