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L’Algérie abandonne le projet Desertec

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Contrairement à ce qui a été annoncé en avril par son prédécesseur, l’actuel ministre algérien de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a affirmé lundi
31 août à la chaîne 1 de la Radio nationale que son pays avait définitivement laissé tomber le projet allemand Desertec destiné à fournir de l’électricité d’origine solaire aux pays d’Afrique du Nord, de l’Europe et du Moyen-Orient.
«Le projet Desertec est dépassé, il faut l’oublier», a déclaré le ministre, soulignant au passage que ce projet «nécessitait de gros investissements» et qu’il ne cadrait plus avec la nouvelle stratégie de diversification énergétique du pays. En plus, selon M. Attar, «en 2010, les promoteurs européens du projet Desertec avaient proposé à l’Algérie des investissements dans les énergies renouvelables, avec des arrières pensées». Et d’expliquer que ces derniers proposaient à notre pays de développer «les énergies renouvelables en important les équipements et les techniques», en contrepartie du gaz.

Ce que cache le divorce Sarraj-Bachagha…
Le cessez-le-feu annoncé par le premier ministre Fayez Sarraj a précipité la rupture avec son ministre de l’intérieur Fathi Bachagha, limogé le 28 août. Le premier a le soutien de Washington, tandis que le second, garant des intérêts de Misrata, semble avoir obtenu l’appui. Voilà de quoi compliquer une situation bien assez compliquée sans cela.

Pas de congé pour les membres du gouvernement
Les membres du gouvernement Djerad, notamment les ministres sont privés de repos, et ce sur ordre du président Tebboune. La raison repose sur la multitude de défis qui attendent ces derniers, les empêchant ainsi de sortir en vacances. Ce n’est un secret pour personne. Les semaines prochaines s’annoncent assez chargées. En effet, les préparatifs de la rentrée scolaire, le défi de la relance économique et le référendum sur la révision constitutionnelle prévu pour le 1er novembre prochain; constituent un agenda ministériel intense. Ainsi, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune a privilégié la fondation de la nouvelle Algérie en privant les ministres de vacances. Contrairement aux années précédentes, où les membres du gouvernement étaient autorisés à avoir une période de congé en août; allant de dix (10) jours à deux semaines; le président de la République leur a accordé une exception cette année et les a exclu du repos; a rapporté le média arabophone El Bilad dans son édition du 26 août. Ils sont dans l’obligation d’achever dans une période limitée, les ateliers imposés par l’organe exécutif. Il est d’ailleurs utile de rappeler dans ce contexte, que ces derniers temps, la réunion périodique du Conseil des ministres a lieu toutes les deux semaines. De plus, le premier magistrat du pays n’a pas vu la nécessité de donner aux membres du Gouvernement la chance de se reposer; puisqu’un remaniement ministériel a eu lieu le 23 juin dernier.

Le démenti d’Air Algérie
Face aux spéculations autour d’une éventuelle reprise des vols d’Air Algérie, le PDG de la compagnie intervient encore une fois en mettant fin aux multitudes réflexions à ce propos.
En effet, alors que l’information à propos d’une imminente reprise des vols d’Air Algérie s’est intensifiée sur les réseaux sociaux ces derniers jours, le PDG du transporteur aérien national a tenu à « couper court aux spéculations »; qui annoncent une reprise prochaine des vols dans le pays. Bakhouche Alleche, premier responsable de la compagnie aérienne nationale a démenti « les dires qui circulent çà et là concernant la reprise de l’activité d’Air Algérie. De son côté, Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie a confié que la société nationale de transport par les airs ne détient jusqu’à présent aucune information au sujet de la reprise des vols d’Air Algérie. « La décision revient aux pouvoirs publics »; avait-il précisé le 27 août dernier.

Première réunion du BP du nouveau FLN
Abou El Faddhl Baâdji présidera mardi la première réunion du nouveau bureau politique du parti dont la composante avait été adoptée à l’unanimité samedi par les membres du Comité central réunis en session ordinaire, annonce mardi le FLN sur sa page facebook. Si l’objet de cette première réunion de la nouvelle instance exécutive n’est pas indiqué, la direction du FLN met en avant, par contre, le «consensus » autour de la nouvelle liste du bureau politique, « une première qui témoigne de la volonté des militants de soutenir le SG dans cette phase sensible que traverse le pays », explique-ton. Pour rappel, la liste du nouveau BP est composée de dix-huit membres, un dosage entre anciennes figures du parti(comme Said Bouhadja, ex- président de l’APN) et les jeunes loups qui font leur entrée dans cette instance pour la première fois, sans oublier le fameux équilibre régional, une « constante »au FLN.

Mis aux poings
« Le monde d’aujourd’hui est plus risqué que celui de la Seconde Guerre mondiale », Sergueï Lavrov.

Et ce n’est certainement pas à cause du coronavirus. Pas lui seul, en tous cas.

« La domiciliation (des sites d’information électroniques, NDLR vise à réglementer l’activité de ces sites conformément à la loi algérienne, ce qui permettra, d’arrêter la course effrénée derrière l’argent ou le transfert des capitaux par des voies et moyens illégaux », Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement.

La bataille est loin d’être gagnée d’avance.

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