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La sécurité nationale, c’est aussi une question alimentaire

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Il est une évidence qui dit que la sécurité alimentaire est la chose la plus importante des soucis politiques d’un État. La raison est simple : tant qu’une communauté continue à se fournir en denrées alimentaires, elle n’aura pas besoin de tendre la main à ses amis ; et comme en politique, il n’y a pas d’amis, mais uniquement des intérêts, donc, il est toujours sain de se tenir loin des influences étrangères, qui peuvent aller du droit de regard sur la politique économique à la mise sous influence.
Aussi, protéger les terres agricoles, ou, pour être précis dans la formulation, ce qu’il en reste, y va de l’avenir du pays. L’Algérie, ce grenier de Rome, l’Empire des Césars, grenier aussi de l’Europe napoléonienne, qui dotait les plus grandes puissances, comme la France, l’Espagne, les États-Unis et l’Italie, en blé, orge, légumes, laine et fruits de saison, n’arrive plus à s’autosuffire.
Il n’est pas trop tard pour réparer les erreurs, et il n’est que jeter un regard sur ce que produisent les villes du Sud ; comme Djelfa, Biskra, Timimoun ou Adrar pour se convaincre que la Mitidja peut en produire plus, et mieux. Le tout est de savoir gérer ces terres fertiles du littoral algérien et même de l’intérieur et de faire en sorte de revenir aux mécanismes qui sont, en fait, un garde-manger pendant de très longs siècles.

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