Accueil ACTUALITÉ ILS SERONT SUPPLANTÉS PAR UNE AUTORITÉ DE RÉGULATION : Dissolution en vue...

ILS SERONT SUPPLANTÉS PAR UNE AUTORITÉ DE RÉGULATION : Dissolution en vue des Offices interprofessionnels

0

Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, le ministre de l’agriculture et du développement rural, Hamid Hamdani, a estimé que les Offices interprofessionnels, organismes chargés d’accompagner le développement de différentes branches du secteur de l’agriculture, particulièrement les filières céréalière et laitière, ont gravement failli à leur mission.

Créés initialement pour servir d’appui à la production et à la gestion des produits agricoles stratégiques, ces Offices se sont reconvertis en centrales d’achat et d’importation, a fait observer le ministre Hamdani, qui n’a pas hésité à les remettre en cause. Pour y remédier à ce désastre qui ronge notre économie – les importations annuelles en céréales et lait avoisinant les 1,3 et 1,2 milliards de dollars -, le Gouvernement examine l’opportunité de créer une Autorité de régulation de l’approvisionnement des produits de large consommation soutenus par l’État. Le ministre a précisé qu’en même temps que de s’occuper de la stabilisation du marché local, cette autorité, dont il annonce la création, incessamment, devrait être chargée, entre autres missions, du suivi du marché mondial des produits tirés de l’agriculture et de l’élaboration d’un modèle national de consommation.

Hamdani rebondit sur l’affaire des 30 000 tonnes de blé avarié
Abordant l’affaire d’importations, par l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC), d’une quantité de 30 000 tonnes de blé avarié, laquelle a précipité le licenciement de son P-DG, le ministre Hamdani a annoncé qu’après cette décision, des mesures judiciaires attendent d’être prises pour, dit-il, « situer les responsabilités de tout un chacun », tant au niveau local qu’international. Pour le ministre de l’Agriculture, compte tenu de la dépendance criante de certaines productions agricoles stratégique, vis-à-vis de l’étranger, il va falloir « changer de fusil d’épaule » en  développant les « énormes potentialités agricoles que recèlent les zones sahariennes, un programme d’envergure qui  va être chargé de piloter l’Office de l’agriculture saharienne, sur le point d’être opérationnel. L’intervenant signale, à cet effet, qu’un système de télédétection a déjà mis en évidence d’importantes superficies pouvant être réservées au développement de la céréaliculture dans ces zones, ainsi que les quantités d’eau pouvant contribuer à son épanouissement. Évoquant, à titre d’exemple, les expériences agricoles entreprises par des investisseurs privés dans cette partie de l’Algérie, celle du  maïs, en particulier, ainsi que les résultats obtenus, le ministre a indiqué qu’à partir d’une production étalée sur 79 hectares, « pendant une  l’année », cette superficie est rapidement passée à 10 000 hectares. Pour une fois, poursuit celui-ci, ont été pris en charge tous les aspects relatifs aux débouchés des produits récoltés par ces investisseurs, leur transport, leur réception et leur traitement. De l’importation de cette céréale, il rappelle qu’elle nécessite, chaque année, une enveloppe de 800 millions de dollars pour des besoins nationaux évalués à 4 millions de tonnes, ajoutant qu’en augmentant sa production, il est possible, à court terme, de couvrir 40 % de la demande intérieure. Hamid Mecheri

Article précédentLigue des champions (16e de finale aller) / MC Alger – CS Sfax (2-0) : Le Mouloudia assure l’essentiel
Article suivantSILENCE ASSOURDISSANT DE L’UE SUR LE CONFLIT AU SAHARA OCCIDENTAL : La France et l’Espagne dans le box des accusés