L’ancien président de l’ES Sétif, Abdehakim Serrar, est monté au créneau pour dénoncer la campagne qu’il dit le viser en ces moments très difficiles que traverse son club, dont l’actuel directeur général, Fahd Halfaïa, est mis sous mandat de dépôt dans une affaire liée à une tentative présumée de trucage des matchs.
Serrar, qui a occupé la saison passée le poste de directeur général de l’USM Alger, a fait un appel aux fans sétifiens, via sa page facebook officiel, pour soutenir leur équipe en cette conjoncture délicate qu’elle traverse au lieu de spéculer sur sa personne. En fait, le nom de Serrar revient très souvent ces derniers temps dans les milieux de la formation phare de la ville d’Aïn El Fouara. Il y en a même dans l’entourage de l’Aigle noir qui l’accuse de préparer son retour.
Et justement, l’ancien homme fort de l’ESS a voulu, par cette sortie, mettre un terme à toutes les spéculations au sujet de ses intentions quant à un éventuel come-back dans les commandes du club. «Pourquoi je me retrouve à chaque fois, et malgré moi, au centre de la polémique. à ma connaissance, Halfaïa est toujours le directeur général de l’Entente, tant que la justice n’a pas encore rendu son verdict à son propos. Il est d’ailleurs de notre devoir tous de le soutenir dans ces moments difficiles qu’il traverse. Concernant le club, que tout le monde doit reconnaître qu’il a été lâché par ses enfants à l’issue de l’exercice dernier, y compris moi. Aujourd’hui, et au moment où des indices apparaissent annonçant une probable arrivée d’une entreprise nationale pour reprendre le club, les spéculations vont bon train concernant celui qui aura à présider les destinées du club. Je vous dis tous : laisser les futurs propriétaires du l’ESS désigner les personnes qui auront à charge de gérer l’équipe à l’avenir. Une chose est sûre : les anciens dirigeants doivent tous quitter la scène et ne nourrir aucune ambition de revenir aux commandes. L’Entente a besoin d’un sang neuf, et comme le football est devenu une science, l’on devra faire appel à des jeunes diplômés issus des universités algériennes, au lieu de penser à faire revenir l’ancienne garde», s’est exclamé le champion d’Afrique avec la sélection algérienne en 1990 lors de la CAN déroulée à Alger. Serrar n’a pas omis, en outre, de prier pour que Halfaïa retrouve sa liberté, rappelant tous les sacrifices que ce dernier a faits, notamment sur le plan financier, lorsque l’ESS était à bord de l’implosion l’été passé.
Hakim S.