Accueil ACTUALITÉ FRAUDE AUX EXAMENS DU BEM : Une enseignante placée en détention provisoire...

FRAUDE AUX EXAMENS DU BEM : Une enseignante placée en détention provisoire à Biskra

0

Le Tribunal de Biskra a ordonné jeudi la mise en détention provisoire d’une enseignante impliquée dans une affaire de fraude à l’examen du Brevet de l’enseignement moyen dont les épreuves ont pris fin mercredi 8 juin. Selon la direction de l’Éducation de la wilaya, cette enseignante, chargée de la surveillance, aurait été prise en flagrant délit par le chef du centre d’examen, lycée Hakim Saâdane, en train de photographier les questions du sujet des sciences naturelles pour les partager sur les réseaux sociaux. Ce dernier a donc immédiatement déposé plainte contre cette enseignante qui, suite à l’ouverture d’une enquête suivie de sa comparution devant le procureur de la République du tribunal de Biskra, a fini par être placée en détention provisoire.

Un député et un commandant de la Gendarmerie impliqués à El Oued
Le tribunal d’Oued Souf a également ordonné la mise en détention provisoire d’un député et d’un commandant par intérim à la Gendarmerie nationale suite à leur implication dans une affaire de tentative de fraude à la session 2022 du BEM. Le Député en question aurait envoyé, par le biais du commandant de la Gendarmerie par intérim, une enveloppe contenant les réponses de l’examen de mathématique à sa fille qui passait son examen au centre de la commune de Settil. Suite à cela, une plainte a été déposée par le chef de centre ayant conduit à l’ouverture d’une enquête et l’arrestation de 4 personnes impliquées dans cette affaire. Les deux mis en cause sont accusés de « tentative de fuite de sujets et de copies corrigées du BEM par l’intermédiaire de plusieurs personnes », « abus de fonction » et « incitation de fonctionnaires à l’abus de pouvoir ».

Quatre autres personnes devant la justice à Chlef
Quatre personnes, dont deux candidats au BEM, ont été déférées devant les autorités judiciaires compétentes de Chlef pour leur implication dans deux affaires de triche à l’aide d’un téléphone portable. La première affaire remonte au 8 juin en cours, lorsque le chef du centre d’examen d’un CEM de la commune de Chettia s’est présenté devant les services de la police pour dénoncer le cas d’un candidat pris en flagrant délit de triche, lors de l’examen de langue française, en utilisant un téléphone portable. Suite à quoi il s’est avéré qu’il communiquait avec un suspect à l’extérieur du centre d’examen.
Après complément des procédures d’enquête, les deux mis en cause dans cette affaire ont été présentés devant le procureur de la République qui a déféré le dossier de l’accusée qui était à l’extérieur du centre, devant le tribunal correctionnel, dans le cadre des procédures de comparution immédiate, pour atteinte à l’intégrité des examens et fuite des sujets des examens de fin de cycle moyen, alors que le dossier du candidat mineur a été déféré devant le juge des mineurs pour le même délit.
Le concerné a été entendu par le juge des mineurs en présence de son père et de sa défense, avant d’être remis à son père, tandis que la 2ème accusée, dans cette affaire, a été condamnée à 18 mois de prison ferme, assortie d’une amende de 100 000 DA. S’agissant de la 2ème affaire de fraude, un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Ténès a fait cas d’un appel téléphonique émis, le 8 juin en cours, par le responsable du centre d’examen d’un CEM de Bouzeghaï, pour dénoncer à la police une candidate prise, également, en flagrant délit de triche, par téléphone portable, à l’épreuve de langue française. L’enquête ouverte à ce sujet a permis d’identifier le 2ème suspect avec qui la candidate était en communication.
Suite à quoi, les deux suspectes ont été présentées devant le procureur de la République qui a déféré la prévenue majeure devant le juge d’instruction pour atteinte à l’intégrité des examens et fuite des réponses des épreuves du BEM pendant les examens , alors que la candidate a été renvoyée devant le juge des mineurs pour le même délit. L’accusée majeure a été placée en détention provisoire, dans l’attente de son procès reporté au 15 juin prochain, tandis que la mineure a été remise à son père.
Ania Nch

Article précédentBACHAR EL-ASSAD PARLE DU SOMMET ARABE D’ALGER : « Si on m’y invite, je répondrai présent »
Article suivantSUSPENSION PAR L’ALGÉRIE DU TRAITÉ DE 2002 AVEC L’ESPAGNE : Pedro Sanchez dans le box des accusés