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Elles ont augmenté de 155% entre 2020 et 2024 : Hausse significative d’importations d’armes européennes par les pays de l’UE

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Les importations d’armes européennes ont connu une augmentation significative entre 2020 et 2024, a indiqué lundi un important groupe de réflexion suédois dans un rapport.
Les données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm révèlent que les importations d’armes européennes ont augmenté de 155 % entre 2020 et 2024 par rapport à la période de cinq ans précédente. L’institut a indiqué que de 2020 et 2024, l’Ukraine a représenté 8,8 % des importations mondiales d’armes, dont près de la moitié en provenance des États-Unis. Les États-Unis ont également fourni plus de 50 % des importations d’armes de l’Europe entre 2020 et 2024, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Norvège se classant parmi les principaux acheteurs . Au cours de la même période, l’Europe a représenté 28 % des importations mondiales d’armes, contre 11 % auparavant. Les États-Unis ont maintenu leur domination sur la scène mondiale, les entreprises américaines ayant augmenté leur part des exportations mondiales d’armes de 35 à 43 %.Depuis le conflit russo-ukrainien, l’Ukraine est devenue le premier importateur d’armes au monde.

La France envisage de doubler ses dépenses militaires, passant de 50 milliards d’euros actuellement à près de 100 milliards d’euros d’ici 2030
Face au désengagement progressif des États-Unis de la défense européenne, la France envisage une augmentation massive de son budget militaire. Le gouvernement explore différentes options de financement, alors que l’opinion publique semble favorable à cet effort financier. Le budget de la Défense en France pourrait connaître une hausse sans précédent. Samedi dernier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que la France envisageait de doubler ses dépenses militaires, passant de 50 milliards d’euros actuellement à près de 100 milliards d’euros d’ici 2030.
«Ce que nous proposons, ce ne sont pas des efforts de guerre, mais des efforts de défense et de dissuasion», a-t-il affirmé. Cette augmentation budgétaire s’inscrit dans un contexte marqué par le retrait progressif des États-Unis du théâtre européen sous la présidence de Donald Trump. Le président américain a clairement exprimé son intention de réduire l’implication américaine dans la défense européenne et de laisser aux Européens eux même la charge de leur sécurité. Face à cette situation, l’UE tente de renforcer sa propre industrie de Défense et de limiter sa dépendance aux États-Unis, bien que cela semble difficile à court terme. Le président Emmanuel Macron a, lui aussi, insisté sur la nécessité de renforcer l’effort militaire.
Lors d’une réunion avec les partis politiques, il a évoqué la possibilité de porter le budget de la Défense à 5% du PIB, contre environ 2,1% aujourd’hui. Une telle évolution permettrait, selon lui, à la France de disposer de capacités militaires modernes et dissuasives. Cependant, cette vision est loin d’être partagée par tous. L’ancien colonel des troupes de marine Peer de Jong, aujourd’hui vice-président de l’institut Themiis, a déclaré à un médias français : «On a réalisé qu’on était plutôt un nain militaire qui ne pouvait pas agir dans le domaine diplomatique».
R. I.

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